Dès le renouveau de la filière à la fin des années 1980, les agriculteurs se sont engagés dans des démarches de qualité qui lui ont permis d’être le premier haricot distingué par un Label Rouge. C’était en 1997, il y a déjà 20 ans.
Autre gage de son excellence, l’Indication géographique protégée (IGP) obtenue en 2000 qui délimite la zone de production. Et pour donner plus de poids à cette qualité, les dernières récoltes ont apporté plus de 200 tonnes labellisées !
Cette stratégie s’est avérée payante sur le long terme et le Haricot Tarbais bénéficie aujourd’hui d’une belle notoriété, reconnue par les plus grands chefs pour son fondant inégalé et ses qualités organoleptiques hors-pair.
« Au-delà de ses qualités gustatives, il faut aussi rappeler que notre produit est socialement bon ! Nous ne proposons pas moins de 50.000 heures de travail à nos saisonniers. Nous représentons une entreprise de 35 salariés en équivalent temps plein, porteuse d’image et de valeur ajoutée pour notre département, non délocalisable » fait remarquer la coopérative.
Avec l’effet de Foehn…
Au fait, pourquoi notre haricot favori se plaît tant à Tarbes et dans les environs et pas ailleurs ? Sans doute parce que la Bigorre bénéficie d’un sol limoneux, au pH plutôt acide, sans trop d’argile, la plante profitant de la tiédeur des galets des gaves pyrénéens qui emmagasinent la chaleur de la journée pour la restituer au cours de la nuit.
Ensuite et surtout parce que la région est le point de jonction des influences océaniques du Golfe de Gascogne et celles continentales des pays toulousains. D’où un climat harmonieux, facteur déterminant de la typicité et de la qualité du haricot tarbais. Pas de vent d’Autan desséchant, mai présence du Foehn tempéré en provenance d’Aragon. Pas plus compliqué.
Cela, et le soin apporté à sa récolte, font que les productions assurées par une soixantaine d’exploitants sur les 150 hectares concernés pètent chaque année des records. Bonne nouvelle, le millésime 2017, si l’on peut dire, sera excellent,
Les consommateurs ne s’y trompent pas, les ventes augmentent régulièrement, passant de 97 tonnes en 2014 à 180 tonnes, dans le rythme de la production actuelle. Un peu plus de 10% part à l’international au Japon et aux Etats-Unis principalement, et bientôt en Europe et au Canada.
Autre bonne nouvelle, le Tarbais devient une vedette des plats cuisinés avec désormais plus de 15 tonnes délicieusement mijotées. Il faut dire qu’il est bien difficile de résister à notre haricot bigourdan quand il est cuisiné à la graisse d’oie, accompagnant un carré d’agneau des Pyrénées, ou bien sûr en cassoulet. Ah, on en mangerait !
Bon appétit, et s’il vous plaît, sans modération !
Informations sur le site Internet de la Coopérative
Photos : site et réseaux sociaux de la Coopérative
https://youtu.be/x4lHUze9Nfg
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