Pour ceux qui aiment le jazz, comme le disaient Franck Tenot et Daniel Filipacchi au micro d’Europe numéro 1 dans les années 70, Orthez a légèrement modifié la formule qui a fait la réputation de Jazz Naturel.
En 2016, pas de spectacle à la Moutète, mais une trentaine de rendez-vous un peu partout jusqu’au 25 mars. Un pari osé, mais qui devrait plaire à tous.
Ce qu’il faut savoir…
Pourquoi plus de Moutète ? Tout simplement parce que ce grand bateau était difficilement gérable ; aussi lui a-t-on préféré plusieurs salles moins déshumanisées, comme la Médiathèque, la salle Planté, ou la maison d’Albret, sans oublier des « déambulations jazzy » à travers la ville.
La volonté des organisateurs étant de sortir le jazz hors ses murs pour le faire connaître et apprécier par l’ensemble des Orthéziens et de faire de la manifestation un Festival de référence. On ne demande que ça.
Jusqu'au 13 mars, c’est le festival off qui a débarqué, avec de nouveaux lieux, de nouveaux partenaires, une médiathèque plus swing. La machine à idées et à innovations est en train de fonctionner.
On sait désormais que l’école de musique « Les Musicales » ouvrira les portes de son auditorium à des artistes, et pas des moindres.
Le 11 mars à 18h30, aux Musicales, on retrouvera le pianiste Laurent de Wilde (qui dédicacera également son livre « Monk ») ; jetez un œil sur sa page web, elle est très réussie.
Le même soir se produira à Planté le Septet Trio + 1, sur un voyage allant du New Orléans au swing, en passant par le tango, la biguine et la rumba cubaine.
Le lendemain, aux Musicales, place à Ultra Light Blazer, une formation de rap menée par Jonas Muel. Egalement le 12 à 20h30, à Planté, Angelo Debarre réunit ses amis pour un hommage manouche aux gens du voyage, dans un décor de caravane créé pour l’occasion.
Ce 12 mars sera certainement la grosse journée de Jazz naturel, avec une déambulation musicale à travers la ville, sous des sons New Orleans avec les Fanflures, le trio de Cover Session, le duo formé de Michel Queuille et Antoine Perrut, et les graffes de Mathieu, qui réalisera ses dessins express à même le pavé. Le tout se terminant à partir de 22h à l’Expresso.
Et pour suivre, le dimanche 13 mars, Planté reçoit Sylvain Luc et Richard Galliano, un guitariste et un accordéoniste, sur les répertoires d’Edith Piaf et de Gus Viseur. Là encore un moment de créativité, de virtuosité et de poésie.
Pour réserver, facile, il suffit de s’adresser au Service culturel de la Ville (1 rue des Jacobins) ou mieux encore, sur Internet - cliquez ici
Bon festival à tous !
https://youtu.be/CK1N_Tw23h8
https://youtu.be/KtUtsq2hMco
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