Ce week-end, tous les records ont été battus. La mobilisation a été historique pour réagir face à cette nouvelle forme de terrorisme qui menace le monde démocratique. D’autant plus dangereuse qu’elle s’exprime à travers des individus fanatisés et prêts à frapper partout avec des armes de guerre.
Voilà pourquoi, une cinquantaine de monarques, de chefs d’Etat et de gouvernement de toute la planète participait hier à la marche dans les rues de Paris avec des millions de personnes.
Ce qu’il faut savoir…
Cette mobilisation s’est d’abord enclenchée autour de l’horrible assassinat des dessinateurs de Charlie Hebdo,le slogan « Je suis Charlie » prenant une dimension planétaire boosté par les réseaux sociaux. Elle est devenue ainsi une véritable révolte contre ceux qui voudraient paralyser nos libertés en faisant régner la peur.
La capitale française, qui reste un symbole mondial de la liberté, est ainsi devenue l’espace d’une journée le coeur mondial de la lutte contre le terrorisme et la barbarie.
Aux côtés des dirigeants européens, on a ainsi pu voir le roi Abdallah de Jordanie, le frère de l'émir du Qatar, le président palestinien Abbas, le premier ministre israélien Netanyahou, le Malien Keïta, le Gabonais Bongo et le Nigérien Issoufou, le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov et le président ukrainien Porochenko.
Dans toutes les régions de France, des centaines de milliers de personnes ont donné le ton dans des proportions jamais vues. Ainsi, on a enregistré près de 150.000 personnes à Toulouse, 140.000 à Bordeaux, 35.000 à Pau et 20.000 à Bayonne, 5.000 à Dax, à Mont-de-Marsan, à Orthez, à Auch…
A Londres, à Madrid, à Berlin, à Tokyo, à Washington... le monde entier a manifesté son indignation dans les rues. Du jamais vu !
Et maintenant, il ne reste plus qu’à convertir durablement et concrètement cet élan planétaire. Ce n’est pas le plus simple.
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