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EN ACTIONPéchalou-Baskalia, entre solidarité et préparation de l’avenir

A Espelette, la laiterie a elle aussi décidé de contribuer à la lutte contre le virus. Mais elle n'est pas moins impactée par la crise, notamment avec la fermeture des écoles...
Baskalia Breuzet

Comme toutes les industries, les laiteries Péchalou (en Dordogne) et Baskalia (à Espelette) ont du changer leur façon de travailler. Que ce soit de gros changements, ou une simple adaptation, il a fallu discuter et trouver des solutions pour continuer à travailler, en respectant les mesures mises en place, pour limiter et la propagation du virus, et l'impact économique de cette crise.

Ainsi, dans son usine d'Espelette, Baskalia a sécurisé, encore plus, ses méthodes de travail, et lance un appel au soutien pour faire face au déficit financier.

« Avec la fermeture des écoles, une grande partie de notre production n'était plus consommée. Il a fallu trouver une solution pour ne pas gaspiller, alors on a décidé de se tourner vers les Ehpads » précise Thomas Breuzet, le directeur des laiteries.

Mais ce n'est pas le seul beau geste qu'a fait la marque. En effet, doté d'un matériel hygiénique important dû à son industrie, Péchalou-Baskalia a également fait don de masques, de blouses et de charlottes aux préfectures, qui se sont ensuite chargées de dispatcher le tout dans les différents établissements de santé. Auprès des producteurs aussi l’entreprise s'est démarquée, en leur offrant, à ceux qui le voulaient, et qui en avaient besoin, des masques et du gel hydro-alcoolique.

« On estime que la solidarité doit prendre place sur toute la chaîne. C'est pourquoi on demande aux gens de penser à nous, et de nous soutenir, simplement en pensant aux petites marques, aux unités artisanales, et aux produits locaux ».

Dans sa façon de travailler, l'entreprise n'a pas réellement changé. « Du fait de notre secteur d'activité, nous étions déjà obligés de respecter des mesures d'hygiène très strictes. Nous avons juste renforcé quelques-unes d'entre-elles, comme le port du masque, qui est désormais obligatoire partout, et tout le temps. Nous évitons aussi les contacts avec les producteurs, et les livreurs, et bien sûr, nous respectons l'intégralité des mesures imposées par le gouvernement, et appliquons l'ensemble des gestes barrières », poursuit le directeur. « Nos produits n'ont pas changé ».

Malgré une adaptation rapide et efficace concernant sa production, qui a permit à l'usine de « trouver son rythme », Thomas Breuzet semble inquiet pour l'après-crise : « Economiquement, ça va être très compliqué. Malgré les différents soutiens prévus, il y aura de la casse. L'avenir paraît difficile ».

Mais le directeur des laiteries en tire tout de même du positif : « Je pense qu'il y aura une prise de conscience chez les gens, qui auront adopté une nouvelle façon de consommer, et un nouvel aspect du mot "proximité". Je pense qu'ils se rendront compte qu'il est mieux de consommer local, des produits respectueux de l'environnement, et bio. Nous allons sortir une nouveauté dans les jours qui arrivent, et nous espérons que cela puisse aider à insuffler ce nouvel état d'esprit ».

Informations sur le site internet – cliquez ici

 

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