Trois Bigourdans (Antoine Dupont, Cyril Baille et Julien Marchand), trois Gersois (Grégory Alldritt, Anthony Jelonch et Pierre Bourgarit), deux Basques de Saint-Pée-sur-Nivelle (Charles Ollivon et Maxime Lucu) et un Béarnais (Antoine Hastoy) font partie du Groupe France qui compte bien ramener le titre mondial. Ils constituent près du tiers de l’effectif.
L’importance du nombre d’internationaux formés dans le 65 et le 32 illustre à quel point ces deux départements ont joué un rôle majeur dans la formation, alors qu’aujourd’hui ils ne comptent plus de clubs professionnels.
A la télévision, la Béarnaise Isabelle Ithurburu s’est taillée la part de la lionne en animant les rendez-vous du Mondial sur TF1. Après un brillant parcours à Canal+ pour le TOP 14, elle a changé de chaîne pour une double aventure : répondre à la volonté de TF1 de se positionner sur le long terme pour les grands événements de rugby ; apporter sa patte et ses qualités d’intervieweuse au magazine emblématique 50 minutes inside (elle a pris le relais de Nikos Aliagas).
Lire notre article sur Isabelle Ithurburu, cliquez ici.
La jeune Bigourdane Inès Hirigoyen (27 ans) a rejoint l’équipe de TF1. Originaire de Bordères-sur-l’Echez, elle avait couvert le dernier Mondial féminin en Nouvelle-Zélande.
Après avoir réalisé un reportage long format « Les Bleus en mission », elle est sur le terrain pour couvrir l'ambiance avant et après les matches et aller à la rencontre des familles des joueurs et des supporters. Passionnée de rugby, elle a déjà réussi à tisser des liens de confiance forts avec les staffs et les joueurs. Nul doute qu’elle saura s’imposer dans cet univers.
La Peña Baiona hymne festif officiel
Dès la cérémonie d’ouverture, avec Jean Dujardin, cette version du célèbre « Vino griego » a fait chanter le stade et des millions de téléspectateurs. Et quasiment à chaque rencontre, l’hymne de l’Aviron Bayonnais est devenu celui de la France et de la planète ovalie dans le monde. Il est quelque part l’hymne de la fête à la Française.
C’est Manex Meyzenc, fondateur de la maison de disques Agorila, qui a fait l’adaptation et qui produit le chant de la Peña Baiona, largement associé au Paquito el Chocolatero.
Il faut savoir qu’il s’agit d’une chanson signée par l’Allemand Michael Kunze, dans les années 1970, et composée par l’Autrichien Udo Jürgens. Le « Griechischer Wein » évoque la vie des travailleurs immigrés grecs en Allemagne et la nostalgie provoquée par le goût d'un verre de vin leur pays.
Ce chant a ensuite été largement repris au Portugal (Verde vinho), au Brésil… jusqu’à rencontrer un succès énorme dans sa version espagnole (Vino griego). Bien entendu, il est devenu incontournable dans toutes les fêtes du Sud-Ouest, et particulièrement à celles de Bayonne.
C’est en 1998, que le club de supporters de l’Aviron, la Peña Baiona, a voulu en faire son hymne. Depuis, il est une référence dans le rugby français, raisonnant dans tous les stades.
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