Avec des précipitations records au printemps et en septembre, suivies de la tempête Kirk en octobre, les excès d’eau ont mis à mal les cultures. Les surfaces agricoles ont reculé, et le revenu global de la « Ferme Landes » affiche une baisse de 24%, plaçant 2024 parmi les quatre pires années de la décennie.
Certaines filières, comme le kiwi vert, subissent de plein fouet les conséquences de cette météo instable. La récolte a chuté de 25%, et les rendements sont tombés à des niveaux historiquement bas, suscitant de vives inquiétudes pour l’avenir. Du côté des vignobles, Armagnac et Tursan enregistrent des baisses respectives de 28 % et 23 %, marquant une quatrième année consécutive de pertes significatives pour les viticulteurs.
Les agriculteurs bio ne sont pas épargnés, avec une diminution de 600 hectares de surfaces cultivées dans un contexte de crise nationale. En aviculture, les labels de qualité, tels que le Label rouge et l’IGP Liberté, sont en repli, malgré une consommation nationale en hausse pour les produits plus accessibles.
Seules quelques filières parviennent à sortir la tête de l’eau. L’asperge des Landes, désormais dotée du Label rouge, a bénéficié d’une conjoncture favorable sur le plan économique. Les palmipèdes à foie gras, grâce à la vaccination contre l’influenza aviaire, connaissent une reprise notable, avec une production en hausse de 11 % sur un an.
Malgré ces rares réussites, la situation reste préoccupante pour de nombreux agriculteurs landais, confrontés à des défis climatiques, économiques et structurels majeurs.
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AGRICULTURE LANDAISEUne année compliquée
L’année 2024 restera dans les mémoires comme l’une des plus difficiles, marquée par des conditions climatiques extrêmes.
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