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    DEMAINLa bonne nouvelle est dans l’air

    Alors que la vague du coronavirus déferle sévèrement sur la France et l’Europe, l’Agence spatiale a constaté une chute spectaculaire de la pollution au dioxyde d'azote…
    POLLUTION 2
    Autant essayer de regarder le « bon » côté (si l’on peut parler ainsi) des choses, le confinement se répercute déjà de manière significative au niveau de l’amélioration de la qualité de l’air.

    Pollution au dioxyde d'azote, il y a un an

    L'Agence spatiale européenne (ESA) a publié des images prises par le satellite Sentinel 5P qui illustrent clairement la chute de la pollution au dioxyde d'azote (NO2). On pouvait s’y attendre étant donné qu’elle est principalement due à la combustion d'énergie fossile par les industries, fortement ralentie, et par la circulation routière, quasiment arrêtée.

    Cette « photographie » de la pollution représente une moyenne sur 10 jours pour gommer les effets ponctuels des conditions météorologiques. Comme on le voit, la charge de NO2 dans les grandes métropoles comme Paris est en chute libre, comme dans les régions fortement industrielles du Nord de Italie et du Nord de l'Europe.

    La baisse du dioxyde d'azote va avoir un impact positif sur les affections pulmonaires les maladies respiratoires, parallèlement aux attaques violentes du coronavirus sur des milliers de nos concitoyens.

    L’année 2020 enregistrera également une décrue historique des émissions de CO2. Reste à savoir, si la reprise va gommer rapidement ces améliorations ou si une évolution de nos modèles économiques permettra de capitaliser sur ce coup de frein spectaculaire à la pollution.

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