PresseLib’ en profite pour faire un point sur ces élections qui revêtent une importance capitale pour les artisans de chaque territoire et comportent des nouveautés notables.
Voici l’essentiel de ce qu’il faut savoir…
Ces élections sont déterminantes pour les artisans, pour la défense de leurs intérêts, leur accompagnement et leur avenir. Pour rappel, les CMA sont des EPA (établissements publics à caractère administratif) dont la gouvernance est assurée par des artisans élus par leurs pairs, tous les 5 ans.
Pendant leur mandat, ces élus dirigent la CMA et prennent les décisions nécessaires et adéquates pour conduire les missions d’intérêt général qui leur incombent. Ils sont assistés pour ce faire par une équipe de collaborateurs (près de 160 en Pyrénées-Atlantiques).
Ainsi, ils doivent principalement veiller à défendre les intérêts des artisans ; à les accompagner au quotidien et à répondre aux besoins de formation initiale et continue. Des actions spécifiques complémentaires peuvent, en outre, être actées par la gouvernance en place, en fonction des besoins de chaque territoire. Autant dire que le choix des élus CMA n’est pas neutre quant aux actions qui seront décidées et mises en œuvre.
Ce constat s’impose d’autant plus à la lumière des difficultés rencontrées par les artisans pendant la crise sanitaire et des nombreux défis auxquels ils doivent faire face : économiques, commerciaux, numériques, humains.
L’accompagnement de ce secteur d’activité, qualifié de première entreprise de France, s’avère donc crucial, notamment d’un point de vue économique, social voire sociétal.
Dès lors, le taux de participation à ces élections a de quoi surprendre (moyenne nationale 10% / 16% dans le 64). Pour autant, il n’y a pas de fatalité. En octobre prochain, les artisans auront une nouvelle occasion de désigner des élus représentatifs de l’artisanat, de leur territoire et de leur métier.
Des élections comportant quelques nouveautés…
S’il s’agit, comme en 2016, d’un scrutin à un tour, la nouveauté porte sur la dimension régionale de ces élections. Ainsi en Nouvelle Aquitaine, chaque liste de candidat (2 à notre connaissance à ce jour) sera composée de 12 listes de sections départementales.
Chaque liste départementale, dont celle des Pyrénées-Atlantiques, devra être composée de 35 candidats, en respectant le principe de parité homme/femme ainsi qu’une juste représentation des quatre secteurs d’activité de l’artisanat : BTP, services, alimentation et fabrication.
Enfin, concernant les modalités du vote, les artisans ont désormais le choix entre le vote électronique ou par voie postale. Dans tous les cas, c’est simple, rapide et confidentiel.
A noter que seuls 25 candidats seront élus au niveau départemental dont 8 siègeront également au sein de la CMAR Nouvelle-Aquitaine.
Des élections à enjeux…
En 2016, la liste UPA (devenue depuis l’U2P), avait obtenu la majorité d’une courte tête.
En effet, ce mouvement qui, jusqu’aux élections 2016, gouvernait les 12 CMA départementales de Nouvelle-Aquitaine, en avait perdu la moitié au bénéfice de la liste conduite par « Fiers d’être Artisans » (FEA), qui affichait des ambitions et valeurs de dynamisme et de proximité.
Ainsi, FEA a fait bouger les lignes avec des idées répondant visiblement à une volonté de changement chez les artisans. Le faible écart de voix entre les deux organisations professionnelles rend le prochain scrutin très ouvert et d’autant plus intéressant pour les artisans du 64.
L’enjeu pour « Fiers d’être Artisans » est donc d’obtenir une majorité pour construire « un artisanat moderne, acteur de proximité et porteur du savoir-faire », et ce dans le seul intérêt des artisans.
Nous aurons l’occasion de reparler de ces élections dans les prochaines semaines.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur :
- la page Facebook
- le site internet Fiers d’être Artisans
Photos : Pexels
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