el le serpent de mer, la construction d’un terminal de transbordement concernant l’autoroute ferroviaire atlantique Dourges (Pas-de-Calais) – Tarnos, soit 1.050 kilomètres, est désormais actée. Une concertation avait été menée depuis la fin de l’année dernière, donnant lieu à 158 avis et contributions, dont 66% émanant de riverains ou d’habitants de Tarnos, Ondres et Boucau. Un stand d’information avait même été installé au centre commercial Carrefour Océan de Tarnos, qui a permis de renseigner plus de 500 personnes.
Il ressort finalement que 65% d’entre eux ont exprimé leur accord pour le projet (contre 29% d’avis défavorables, 6% ne se prononçant pas), avec un léger bémol : le tiers de ces partisans sont opposés à son implantation à Tarnos.
Parmi les principaux griefs invoqués, retenons la crainte relative à l’accès au site sur l’avenue du 1er mai et le conflit d’usage de la voirie avec les riverains ou d’autres entreprises, telle Turboméca ; la dégradation des conditions de circulation et de sécurité, ou la dégradation de l’environnement local (bruit, pollution atmosphérique). Tandis que ses partisans mettent en avant le choix multimodal, à l’imitation de la Suisse, la limitation du trafic au Pays basque, sur l’A63 et l’ex RN 10, le meilleur bilan énergétique et une source de création d’emplois localement et un développement économique de la région.
Dans le document de la Préfecture des Landes, consultable sur le site de la Préfecture des Landes, il est précisé que cette autoroute ferroviaire devrait permettre la circulation de trains de 1.050 mètres, soit 60 semi-remorques par train, en utilisant la nouvelle génération de wagons à coques pivotantes, développés par Lohr Industrie, permettant de créer 150 emplois.
Le ferroutage était une vue de l’esprit : place maintenant à son implantation.
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