Abonnez-vous
Publié le

Le Syndrome de Louhossoa

Avec LOL, femme politique de haute volée, ça ne rigole pas. Sauf pour Xanti Sopuerta sous la plume alerte et atypique de l’auteur basque Jacques Garay…
GARAY
Quand arrivent les beaux jours, avec la régularité d’un gastronome, Jacques Garay, nous offre les nouvelles aventures de son chroniqueur gourmand et enquêteur iconoclaste, Xanti Sopuerta.

Pour sa huitième enquête, « Le Syndrome de Louhossoa », prenez une LOL, un KI, du roseau, de la famille, un zeste de PRP, du Leporello et un peu de Louhossoa (Dieu reconnaîtra les siens) et Xanti Sopuerta, avec ses fidèles acolytes, devra résoudre une affaire sensible en pleine tentative des Artisans de la Paix pour accélérer le désarmement de l’ETA.

LOL femme politique de haute volée, est enlevée chez elle, quai Ravel à Ciboure. KI, Kontraposoi, groupuscule en sommeil, demande une rançon de 2,6 millions d’euros, correspondant à ce qu’a gagné LOL durant sa carrière politique. Commence alors un drôle de Boléro. Entre le PRP, le parti de LOL, qui l’abandonne en rase campagne, sa famille qui ne veut pas cracher au bassinet pour payer la rançon, et le fidèle Leporello, infatigable animateur du Roseau, son micro parti, qui va tenter de réunir la rançon en tapant les militants : Pavane pour une infante défunte ?

Mais la LOL n’est pas si défunte que ça dans sa prison du peuple de la montagne, entre Labourd et Basse-Navarre, où elle nous révèle une sensualité, jusque là profondément enfouie, dans des jeux pour grandes personnes avec un geôlier à la Siffredi.

Entre fruits de mer, axoa, gambas et autres spécialités locales, Xanti Sopuerta nous promène dans son cher Pays Basque, en nous laissant par ci par là quelques bonnes adresses.

Comme toujours avec Jacques Garay, la plume est alerte, le propos est plaisant mais cette année le thème est plutôt caustique, surtout si l’on pense qu’il y a quelques lustres certaines personnes auraient pu imaginer une telle opération.

« Le syndrome de Louhossoa » de Jacques Garay aux Editions Cairn. A retrouver au prix de 9,50 euros dans les librairies et sur le site editions-cairn.fr

Du même auteur, aux éditions Cairn : « Trou noir à Chantaco », « Coup tordu à Sokoburu », « Estocade sanglante», « Requiem à Donibane», « Estouffade à Guéthary », « Ras la coquille en Amikuze » et « Léon et les jambons »

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi