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    INNOVATIONUn bijou connecté, anti-agressions

    La startup de Nouvelle-Aquitaine, MyEli, créée par la jeune Ludivine Romary a ouvert une campagne Ulule pour toutes les femmes qui souhaitent participer à l’aventure…
    BIJOU MYELI 1
    Imaginé avec le Catie (Centre aquitain des technologies de l'information et électroniques), l’élégant bijou sera fabriqué en Ardèche par l’atelier Font’Art Créations. Pour sa campagne Ulule, MyEli visait une centaine de précommandes… et plus si affinités.

    En octobre 2019, la jeune Ludivine Romary a lancé à Bordeaux sa startup MyEli, avec en tête l’idée de créer « un bijou connecté pour permettre aux femmes de se sentir plus en sécurité dans les lieux publics mais également au sein des foyers ». Concrètement, ses deux modèles de bracelets (le doré et l’argenté), proposés en précommande depuis ce lundi 10 mai dans le cadre d’une campagne Ulule, abritent sous leur élégant médaillon noir une puce connectée au smartphone de leur propriétaire.

    En cas d’agression ou de situation dangereuse, la victime peut presser ledit médaillon, et ses proches seront immédiatement alertés (par SMS ou en vocal). En appuyant deux fois, un message rassurant peut également leur être envoyé (pour leur dire plus vite qu’on est arrivé à destination lorsqu’on voyage, par exemple…).

    La victime est géolocalisée pour faciliter l’intervention rapide d’un proche ou, par son intermédiaire, des forces de l’ordre. Une solution qui semble intéressante, offrant la possibilité d’une réaction simple et immédiate en cas d’agression. Le système s’appuie sur la technologie Bluetooth. Il fonctionne jusqu’à 10 mètres du smartphone appareillé.

    Un bijou contre l’insécurité…

    Avec son look épuré, « discret et tendance », ainsi qu’un prix finalement assez abordable (85 euros pour l’argenté, 90 pour le doré, pris incluant l’application associée), ce bracelet joint l’agréable à l’utile. Cerise sur le gâteau : il sera produit en France par Font’Art Créations, atelier basé à Saint-Martin-de-Valamas, en Ardèche. L’objet a donc été imaginé avec le concours du Catie et de l’ingénieur en électronique Fabien Blancafort.

    La campagne Ulule a parfaitement démarré, puisqu’elle a déjà déclenché 130 précommandes, au-delà de l’objectif de départ.

    Le concept est soutenu par plusieurs acteurs locaux comme l’ADI Nouvelle-Aquitaine, Bordeaux Technowest, le Crédit Mutuel du Sud-Ouest ou encore le jeune réseau de femmes chefs d’entreprises « Les Officieuses ».

    Même si elle n’existerait sans doute pas dans un monde idéal (ou du moins civilisé), on souhaite évidemment pleine réussite à la jeune startup MyEli et à sa créatrice dans cette campagne de financement qui commence…

    Informations sur la campagne Ulule et les précommandes, cliquez ici

    Plus d’informations sur le site myeli.fr

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