C'est, pour beaucoup de jeunes, une façon originale de voyager. Le concept du wwoofing (ou wwoof) est apparu dans les années 70 en Angleterre où la Londonienne Sue Coppard imagina ce biais pour les citadins qui souhaitaient découvrir la campagne en soutenant l'idée d'une agriculture biologique.
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D'où le mot woofing : Working Week-Ends On Organic Farms.
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Ce qu’il faut savoir…
Le concept en est simple : l'agriculteur offre le gîte et le couvert à son "wwoofeur" qui, en contrepartie, s'occupe de menus travaux sur l'exploitation, donne à manger aux animaux, nettoie leurs lieux de vie, aide à ramasser des fruits ou des légumes.
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Même s'il n'existe aucun lien de subornation et que le wwoofeur ne doit en aucun cas être considéré comme un ouvrier agricole gratuit ! Ici, la philosophie prime sur l'aspect emploi. Et le wwoofeur sera accueilli comme un ami ou un membre de la famille.
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Dans les Pyrénées-Atlantiques, quatorze lieux accueillent d'ores et déjà les "wwoofeurs", tandis que cent pays pratiquent le wwoof sur tous les continents. En France, sur 800 exploitations accueillant les wwoofeurs, 80 sont situées en Aquitaine.
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Sur les quatorze hôtes des Pyrénées-Atlantiques, les wwoofeurs pourront être hébergés dans les vergers des Coteaux de Jurançon, ou à la ferme piscicole Pédehourat de Louvie-Juzon, voire s'intéresser aux plantes médicinales et aromatiques sur le haut de la vallée de Josbaig, ou rejoindre un refuge de montagne à 1600 mètres d'altitude, s'occuper de ruches et de la mise en pot, comme de la transhumance des ruches en Vallée d'Aspe. On en passe et de plus diversifiés encore...
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Pour tout savoir sur les adresses de la région, rendez-vous sur www.wwoof.fr
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De quoi amplement rencontrer, échanger, apprendre, dans la convivialité et l'esprit éco-responsable voulu par le wwoofing. En somme, tout pour faire un bien "bio" voyage !
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