Cet ancien cadre de Renault, qui a également travaillé en Autriche, s’est attaqué à la tâche sans plus attendre.
Tout comme pour une véritable entreprise, il a fallu miser sur les réductions des dépenses et l’augmentation des revenus pour cette imposante institution, nécessitant des fonds importants.
Première mesure mise en place : la création d’une centrale d’achat pour les services du Sanctuaire et les 800 fournisseurs différents. Un seul service en charge de ce budget a pu ainsi faire chuter rapidement les dépenses.
Deuxième point : renégocier les grands contrats, comme les assurances par exemple ou l’alimentation et la blanchisserie de la ciergerie. Là aussi, la facture s’en est trouvée considérablement réduite.
La masse salariale a également été revue à la baisse, avec des non-remplacements de départs à la retraite et quelques ruptures conventionnelles, accompagnés de réorganisation des services. Ce qui représente à l’arrivée l’équivalent de vingt temps plein.
En ce qui concerne les recettes, les offrandes des pèlerins ont pu être augmentées grâce à la création notamment de sept « chapelles de lumière », près de la grotte de Massabielle, qui leur permettent de déposer leurs cierges plus facilement que sur les anciens brûloirs. Leur participation aux pèlerinages a également doublé, passant de 1 à 2 euros.
L’avenir du Sanctuaire dépend également de sa capacité à accueillir les pèlerins. Un jardin de recueillement aménagé face à la grotte, la transformation des lieux d’hébergement en activité pastorale, et une offre numérique plus adaptée à la demande sont prévus pour la suite.
Des mesures efficaces donc, qui, accompagnées de vigilance, permettent au sanctuaire marial d’envisager dorénavant l’avenir plus sereinement.
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