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Publié le Mis à jour le

ETONNANTL’équipe de Carjager s’est autoconfinée

C’est l’expérience pas banale vécue à Saint-Pée-sur-Nivelle par les salariés de cette startup d’Aix-en-Provence, spécialisée dans l’achat/revente de voitures de collection...
CARJAGER 6
Pendant deux mois, 7 collaborateurs de 21 à 34 ans ont demeuré tous ensemble dans la maison familiale de leur patron. Un souvenir qu’ils ne sont apparemment pas près d’oublier.

Nos lecteurs ne connaissent peut-être pas Carjager, cette startup provençale co-fondée en 2014 et dirigée par l’entrepreneur Vladimir Grudzinski, plateforme en ligne d’achat et de revente d’automobiles anciennes, de voitures de sport, de youngtimers (sportcars de 15 à 30 ans) et de voitures très haut de gamme (de plus de 100.000 euros).

Un marché de niche, mais porteur pour cette entreprise vivant notamment des commissions sur les transactions effectuées par son intermédiaire (de 3,5 à 6%), et qui peut désormais compter sur un réseau de plusieurs centaines de professionnels partenaires à travers l’Europe. L’idée était simple : libérer un peu ce marché assez cloisonné, où les acquéreurs potentiels avaient peine à entrer en contact avec des vendeurs.

Carjager, aujourd’hui, est également en mesure d’acquérir directement des véhicules et de proposer des crédits mensualisés à leurs acheteurs. Récemment, la startup a conclu un partenariat avec une autre entreprise, Retrofuture, qui transforme les voitures anciennes en véhicules électriques. L’entreprise avait lancé son appli en 2018, puis annoncé début 2019 une levée de fonds d’1,2 million d’euros, ainsi que le rachat d’un site d’information spécialisé, Boîtier Rouge, qui lui a permis de proposer de nouveaux contenus à ses visiteurs.

Une expérience humaine unique…

Comme beaucoup, l’entreprise a été surprise par le confinement. Elle était alors en train de déménager son siège, comme l’explique le quotidien La Dépêche, qui relate l’étonnante expérience vécue pendant deux mois par 7 salariés de Carjager. Ces derniers, en effet, sont allés se confiner du côté de Saint-Pée-sur-Nivelle, au Pays basque, dans la grande maison de famille de leur patron, où ils ont résidé ensemble jusqu’au 11 mai, se répartissant entre eux les diverses tâches ménagères.

Dans un secteur d’activité où les contacts et la réactivité sont importants, le dirigeant de Carjager imaginait mal de fonctionner pendant deux mois en télétravail. C’est ainsi que l’idée lui est venue à l’esprit. Finalement, tous les salariés (âgés de 21 à 34, et dont plusieurs sont d’origine toulousaine) ont suivi, sauf un, mais non sans regrets.

Entre temps de travail et temps consacré aux tâches quotidiens, chacun a pu profiter de ses moments libres dans un cadre agréable, en milieu rural et avec pour voisins des chèvres et un cochon nain. Le bilan de l’expérience serait extrêmement positif, et un couple se serait même formé, rapporte La Dépêche.

Au-delà de l’anecdote, la jeune startup aura fait d’une pierre deux coups. Elle aura pu assurer la continuité de son activité, tout en recueillant les bénéfices habituels d’un séminaire, avec une équipe désormais plus soudée par cette vie en commun. En résumé, c’est certainement une expérience managériale et de vie qui ne plairait guère à tout le monde à priori, mais qui crée un intéressant précédent, et dont la startup saura retirer des enseignements inédits. En plus d’excellents souvenirs…

Reste à se demander quelle sera la prochaine étape pour nos « car jagers » (chasseurs de voiture). Et pourquoi pas la prochaine saison de Koh-Lanta ?

Informations sur le site carjager.com

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