Un torero à cheval ? Pas du tout. Un rejoneador ? Pas davantage. Un cavalier danseur ? Mououi, si l’on veut. En fait, Cédric Matocq se produit lors de spectacles de danse équestre ibérique.
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Et certains se souviennent encore de sa prestation l’été passé à Tarbes, lors du festival Equestria, où il avait conjugué élégance et virtuosité.
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Ce qu’il faut savoir…
Comme si sa prestation personnelle comptait peu, Cédric met toujours en avant son compagnon de scène : son cheval. Aujourd’hui, c’est « Duende », un croisé hispano-arabe qu’il a acheté alors qu’il était encore groom, celui qui prépare les chevaux avant les spectacles.
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Duende est un besogneux, une bête de la campagne, « de campo », comme on dit tras montes, encore qu’il ait déjà tâté de l’arène. Entre le cheval mal aimé et le jeune homme, l’amitié naît, permettant l’osmose dans le ruedo.
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Un spectacle qui se veut viril et poétique, puisque s’est adjointe au couple la fiancée de Cédric, Lyndsay Smiley Jullien, qui danse et virevolte en frous-frous andalous autour de l’équipage.
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Pour clore ces échanges, Cédric, en costume traditionnel cordouan offre une rose à Lyndsay en s’inclinant, et bien sûr, Duende en fait autant (enfin, il s’incline, il ne lui offre pas de rose).
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Preuve que la renommée de Cédric vient de dépasser Dax, sa ville natale, il a désormais hérité d’un surnom, « El Michoko », car il fait beaucoup pour l’amélioration du chiffre d’affaire de cette marque de bonbons.
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Un joli spectacle, un surnom, voilà tracé le début d’une belle carrière.
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