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CHALLENGE TEAM« Sans le plasma, je ne serais plus là ! »

Derrière chaque poche de plasma, il y a une vie suspendue à la générosité d’inconnus. Celle de Laurence Laplace, sauvée grâce à ces dons vitaux, en est le témoignage bouleversant.
EFS DR
Depuis sept ans, ses perfusions mensuelles lui offrent ce que la maladie lui avait volé : le droit de vivre presque normalement.
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Chaque année, des milliers de patients atteints de maladies chroniques survivent grâce à des médicaments dérivés du plasma. Derrière ces traitements vitaux, il y a des donneurs, trop rares encore, et des vies suspendues à leur générosité. Celle de Laurence Laplace en fait partie.

« Toutes les quatre ou cinq semaines, je fais une perfusion d’environ sept heures. C’est ce qui me permet de tenir un mois », explique cette habitante du Sud-Ouest, aujourd’hui soignée grâce à un traitement à base de plasma. « Avant, j’étais épuisée, j’avais perdu beaucoup de muscles dans les jambes. Sans ma dose, la fatigue revient très vite. »

Son témoignage illustre à lui seul la réalité des malades dépendants de ces produits. Chaque patient peut nécessiter entre 300 et 500 dons de plasma par an, alors que les besoins augmentent de 8 % chaque année. « Grâce au plasma, je peux vivre presque normalement vingt-huit jours sur trente. Pour cela, je me dois de passer, dans l’année, pratiquement un mois cumulé à l'hôpital. »

Laurence Laplace ne peut plus travailler, mais elle savoure chaque geste retrouvé. « Je peux marcher, bouger, faire des choses que je ne pouvais plus faire. C’est déjà énorme. » Pourtant, avant sa maladie, elle ignorait tout du rôle du plasma : « Mon mari en donnait de temps en temps, et moi aussi, il y a longtemps. Mais je n’imaginais pas une seconde que cela pouvait sauver des vies… et encore moins que ça me sauverait moi ! »

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À l’hôpital, la patiente échange souvent avec les équipes sur l’origine de ces poches précieuses : « Je sais que j’ai besoin d’une grosse dose toutes les quatre semaines, peut-être cent, peut-être mille donneurs… Peu importe le nombre exact : ce qui compte, c’est que sans eux, je ne serais plus là. »

Son message est clair, direct, presque un cri du cœur : « Faites-le. Plus il y a de donneurs, plus nous avons de chances de vivre. » Dans le service où elle se fait transfuser, elle voit défiler de nouveaux visages, de nouveaux malades. « Cela veut dire qu’il y a de plus en plus de patients dépendants du plasma, alors qu’il y a souvent de moins en moins de donneurs. »

Elle pointe les contraintes bien réelles du don : le temps nécessaire, le manque d’équipements, la difficulté à se libérer. « À Biarritz, par exemple, les machines sont encore peu nombreuses. Il faut prendre rendez-vous à l’avance. Le don de plasma prend un peu plus de temps qu’un don de sang. Alors oui, il manque à la fois des donneurs et du matériel. »

Malgré tout, sa reconnaissance reste immense. « Je sais que c’est grâce à eux que je suis encore là, que je peux parler, marcher, profiter de la vie. Avant de tomber malade, je ne m’étais jamais posé la question. C’est seulement quand on en a besoin qu’on comprend à quel point c’est vital. »

Diagnostiquée il y a sept ans, Laurence suit désormais un protocole régulier. « Cela fait cinq ans que le plasma fonctionne vraiment pour moi. Je vais tous les mois à l’hôpital pour ma perfusion. » Et quand le traitement se décale, son corps le ressent immédiatement : « Au bout de quatre ou cinq semaines, je commence à sentir un manque. Une fatigue profonde, comme si mon corps n’avait plus assez d’énergie. »

Son témoignage résonne comme un appel à la solidarité, à l’heure où près des deux tiers du plasma utilisé en France proviennent encore des États-Unis. Derrière les chiffres, il y a des visages, des destins, des vies sauvées.

Partagez ce message, mobilisez autour de vous et faites un don de plasma tous les 15 jours sur les maisons du don !

Maison du don de Pau (145 Av. de Buros, 64000 Pau), Laetitia Jovine
Maison du don de Biarritz (10 rue Manuel Jaudel), Nathalie Albor
Maison du don de Dax (1 rue Labadie), Nathalie Albor.

En savoir plus sur le don de plasma : Don de plasma | Etablissement francais du sang

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