On ne l’avait pas oublié, mais il s’était fait plutôt discret, Charlélie Couture.
Dix ans qu’il avait disparu des radars, s’était exilé à New York pour y approfondir sa démarche d’artiste complet, à la fois peintre, photographe, « multiste » comme il se détermine. Sans pour autant renoncer à ce qui a fait ici sa renommée, la chanson.
Le voici en tournée avec une date dans notre région, à Ondres, le 6 février prochain.
Ce qu’il faut savoir…
Surtout, ne réduisons pas le chanteur Charlélie à « Comme un avion sans ailes ». Des albums, il en a enregistré 23 ; des concerts, il en a réalisé 1.500 à travers le monde.
Sa dernière tournée remontait à 2011, le « Fort rêveur Tour », durant laquelle il avait fait monter sur scène Louis Bertignac (excellent guitariste et piètre chanteur) et Benjamin Biolay (qu’on aime, ou pas du tout).
Lui, il aime BB. La preuve, il lui confie la réalisation de son prochain album, tandis que Benjamin est ravi de l’interprète qui a, selon lui, « une voix qui retient la nuit ». Pour eux deux, jusqu’ààààà la fin du mondeu !
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Ne nous moquons pas : l’ensemble est une sacrée réussite, oscillant entre jazz, le reggae, le country et le rock cool, sur des musiques et des textes sculptés First Class avec caviar, mamours de l’hôtesse et Nespresso inclus.
On y cause du temps qui fout le camp, de l’amour qui se débine. Ça s’appelle ImMortel ou I’m mortel, et c’est de la haute Couture façon Dior revisité par Zaza Napoli. Biolay avait réussi à extirper Henri Salvador de la naphtaline avec son « Jardin d’hiver ».
C’est maintenant le tour de Charlélie. Qui s’en plaindrait ?
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