Ce 13H de TF1 est une référence dans le paysage audiovisuel. Il a été animé par des personnalités fortes comme Yves Mourousi, puis Jean-Pierre Pernaut (de 1988 à décembre 2020) qui a parfois capté 10 millions de téléspectateurs. Aujourd’hui, ce JT bénéficie d’une audience moyenne de 4,7 millions, du lundi au dimanche.
L’accélération de la trajectoire de la basco-béarnaise n’est pas due au hasard mais à un talent qui s’affirme de plus en plus. « Isabelle Ithurburu détient toutes les qualités pour incarner ce rendez-vous d’information incontournable pour les Français », a précisé Thierry Thuillier le directeur de l’information du Groupe TF1. Une belle reconnaissance !
« C'est dur, mais en même temps, il y a une bonne nouvelle, c'est que la personne qui va me succéder au 13H, avec évidemment Marie-Sophie Lacarrau qui reste en place, c'est Isabelle Ithurburu et son célèbre sourire que j’adore. Je vous quitterai le 9 mai. Moi, vous allez me manquer et je vous embrasse", a ajouté Jacques Legros.
Déjà, le 21 janvier dernier, la jeune femme avait co-animé, avec Gilles Bouleau (présentateur du 20H), la première des tois grandes soirées programmées pour le cinquantenaire de la chaîne, balayant un demi-siècle d’actualité mais aussi quelques programmes cultes. Un signe supplémentaire de sa montée en puissance.
De Miss Pau Béarn à TF1…
Rien ne semblait prédisposer Isabelle Ithurburu à ce parcours à Canal+ puis à TF1. Née à Pau, place du Foirail où son père, originaire d’Arbouet-Sussaute au Pays Basque, tenait une épicerie, elle est tout d’abord élue Miss Pau-Béarn en 2001.
Puis, elle devient candidate jusqu’à Baltard de la cinquième édition de la Nouvelle Star (sur « Butterfly », de Superbus), que Julien Doré remporta.
Isabelle se lance ensuite dans des études de commerce international, avant d’être recrutée en 2009 par Infosport+, du groupe Canal. Persuadée d’avoir sous la main la version moderne et féminine de feu Roger Couderc, la chaîne câblée l'associe à Eric Bayle pour l’émission « Jour de Coupe du monde », puis sur « Samedi Sport ».
Mais le travail en studio ne remplace pas l’attrait du terrain. C’est pourquoi on la retrouve ensuite menant les interviews durant et après les matchs, lors des rencontres du week-end. Sans flonflons et sans la ramener, Isabelle est devenue au fil des mois une des voix familières de notre rugby, impressionnant les plus goguenards et les plus sceptiques par la connaissance de ce sport.
Laisser les femmes parler de rugby ? Vous n’y pensez pas, elles n’y connaissent rien ! Voilà ce que l’on entendait il n’y a pas si longtemps dans les milieux du ballon ovale. Mais la Basco-Béarnaise est arrivée, faisant une percée remarquable.
Avec le recul, Isabelle Ithurburu ne doit certainement regretter d’avoir refusé le poste de Miss Météo sur M6. Les amateurs de rugby non plus ! Très sportivement, le Groupe Canal l’a salué lorsqu’elle a décidé de rejoindre TF1 : « Chère Isabelle Ithurburu, un grand merci pour ces 14 années de collaboration ! De tes débuts à Infosport+ au grand show du Canal Rugby Club et jusqu'à la prochaine finale du Top 14 le 17 juin, tu resteras un des visages du Groupe Canal+. Bonne route ! ».
En septembre 2023, Isabelle Ithurburu est passée de la chaîne cryptée à sa grande cousine, pour présenter à la fois l’émission « 50' inside », en prenant le relais de Nikos Aliagas, et le magazine du Mondial de rugby, qui s’est déroulé en France du 8 septembre au 28 octobre, succédant à Denis Brogniart sur ce sport.
TF1 avait annoncé d’entrée qu’elle deviendrait rapidement « un visage familier et très apprécié des téléspectateurs. Elle saura également apporter sa patte et ses qualités d’intervieweuse à notre magazine emblématique 50 minutes inside. Son arrivée marque la volonté de TF1 de se positionner sur le long terme pour les grands événements de rugby. »
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire