Après 5 années passée dans la maison familiale à Simorre, Roxane a fait ses premiers pas… de danse à Skopje puis à Bruxelles, avant de rejoindre l’école de danse de l’Opéra national se Paris dès 12 ans.
Elle est rapidement animée par une passion absolue : « Ce qui me porte, c’est le plaisir que je prends à voir le visage des spectateurs. L’impression d’avoir transmis des émotions, d’avoir pu rendre les gens heureux un instant. D’avoir fait le bien en dansant. »
Elle est remarquée comme une des danseuses phares du documentaire Graines d’étoiles sur Arte, dédié aux élèves de l’institution. Et en 2013, pour ses 18 ans, la franco-macédonienne est engagée dans le corps de ballet de l’Opéra.
Soliste, elle commence par des seconds rôles. Puis, elle joue la princesse Gamzatti dans La Bayadère, et Myrtha dans Giselle. Mais, c’est en travaillant avec le maestro William Forsyte pour son ballet Rearrey, qu’elle franchira une étape décisive grâce à un concours de circonstance. En effet, la blessure au dernier moment de Ludmila Pagliero l’a propulsée en première ligne.
« C’est la première fois que je faisais une création comme soliste. Il m’a permis de me révéler à moi-même. Il restait dans le studio comme un spectateur, insistant pour qu’on le surprenne. Avec Loup Marcault-Derouard et Takeru Coste, nous cherchions ensemble 100% dans son style mais avec une vraie forme de liberté. Cela m’a aidée à développer ma façon de bouger, ma sensualité. À me révéler à moi-même et à gagner de la confiance en moi », a déclaré Roxane Stojanov.
Nul doute que la Gersoise poursuivra sa progression fulgurante. En février, elle dansera dans le ballet Onéguine, au Palais Garnier.
A suivre sur son compte X
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