Cela concerne particulièrement le tabac et l’alcool, en raison de taxes moins fortes qu’en France. Mais, l’application concerne aussi de nombreux autres produits.
 
Les buralistes du bassin Adour-Gascogne n’ont pas tardé à réagir contre cette initiative, considérant qu’elle va amplifier une tendance déjà lourde : ce marché parallèle représenterait déjà la moitié de la consommation dans notre région transfrontalière.
 
Depuis avril 2024, il n’y a plus de limitation pour ramener du tabac en France, à condition… de ne pas en faire commerce. Jusque-là, les particuliers n’avaient pas le droit de ramener plus de 200 cigarettes (une cartouche), 50 cigares, 250 grammes de tabac à fumer et 100 cigarillos. Aujourd’hui, ces seuils ne sont plus en vigueur.
 
En fait, c’est le Conseil d’État qui a imposé de mettre en accord la législation française avec celle de l’Union européenne. Finis donc les quotas fixés par le gouvernement : une aubaine pour les fumeurs des départements transfrontaliers.




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