Cyrielle Alçugarat montre le chemin en créant l’association Les Battements d’Elles au Pays basque. Une association qui rompt l’isolement social lié à la maladie, favorise la communication et l’expression des émotions, dénoue peurs et angoisses.
Elle. Cyrielle Alçugarat, 49 ans, heureusement mariée depuis 28 ans à, selon ses propres dires, « un homme formidable ». Maman de « trois merveilleuses filles ». Ça compte, ces bonheurs-là, c’est de la force en tube. Et qu’il lui en fallu de la vaillance, quand en plein confinement 2020, elle subit la double peine : la découverte d’un cancer du sein. Une pandémie mondiale, et en même temps, l’effondrement de sa propre santé. D’autres auraient capitulé. Mais pas elle !
Elle en profite pour revoir ses priorités, ses rêves, ses envies. « J’avais, entre autres, envie depuis longtemps de m’investir auprès d’une association mais je ne savais pas trop vers quelle cause me diriger. La vie a décidé pour moi et je suis ravie de ce choix. »
Des soins de support au Pays basque, elle en a trouvé facilement, mais pas vraiment « d’évasion psychologique ». Elle décide alors de créer ce qui manquait à notre région, une association dédiée pour rompre l’isolement social lié à la maladie, favoriser à nouveau la communication et l’expression de ses émotions, dénouer peurs et angoisses. « Les Battements d’Elles » vient de naître. Une parenthèse, une bulle d’oxygène pendant les traitements au travers d’ateliers créatifs, des activités sportives de loisirs et des sorties culturelles. « Nous sommes une complémentarité aux soins de support. »
Parce que les loisirs créatifs sont bons pour le moral : aquarelle, macramé, petite déco. Bien davantage que de simples activités manuelles, c’est thérapeutique aussi de retrouver la confiance, la sérénité. Idem pour les sorties culturelles, au musée, voir une expo, tout comme s’initier à la pratique de tel ou tel instrument de musique, prendre des cours de théâtre. Et puis les journées en plein air, bouffée d’oxygène, avec les aidants. Souffler un peu. Souffler beaucoup. Dans l’avenir, les ateliers pourront se déplacer à travers le Pays basque et le Sud des Landes, mais pour cela Les Battements d’Elles ont besoin de soutien, donc tout coup de main est bienvenu en soutenant leur campagne participative : Les battements d'Elles Avec une marraine de cœur et de choix : Claire Keim, Les Battements d’Elles redonnent la liberté de vivre…
Le mot de Claire Keim, marraine de cœur :
« C’est un ami qui m’a parlé de Cyrielle et de son association. En dehors du fait que c’est une cause qui nous atteint tous, au cours de notre vie, de façon directe ou indirecte, je suis toujours touchée par ceux qui veulent bouger les montagnes, faire avancer, progresser, ramener de la lumière, des solutions, des idées... Cette énergie, si indispensable à toute action utile, me manque parfois… je l’avoue, et rencontrer des gens comme Cyrielle, me redonne un espoir, une foi, un but, un élan qui me consolent et apaisent un peu mon sentiment d’impuissance face à la multitude de combats qu’il faut mener. Je veux faire acte de présence auprès de tous ceux qui se battent, c’est le minimum, je veux les réconforter, leur dire qu’ils sont visibles, que leur attitude, leur courage, changent le monde, même si ça prend du temps. Je ne sais pas vraiment définir ce que représentera mon engagement, mais j’étais là, déjà, ce vendredi pour souffler de toutes mes forces avec les autres membres, un vent chaud et puissant, vers ces « Battements d’Elles », pour qu’ils portent cette association aussi loin que possible, et puis nous essaierons de trouver des moments de musique, de comédie, ou autre, à partager ensemble bientôt ! »
Instagram @lesbattementsdelles_64
Facebook Les Battements d'Elles 64
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