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Dans le Gers, aux confins du yoga, du fitness et du… hamac

Le concept aérien Fly HeArt, créé par Marie Pellefigue, combine les étirements, le renforcement corporel, le divertissement et la relaxation, avec un étonnant partenaire.
Dans le Gers, aux confins du yoga, du fitness et du… hamac
Originaire de Roquelaure, non loin d’Auch, ayant vécu son enfance au sein d’une famille de viticulteurs bienveillante et dans un cadre de vie propice à la connexion avec la nature, Marie a toujours voulu être danseuse.

Ses études l’amènent à intégrer Sport Études à Nice, avant de devenir danseuse dans la même ville. C’est là qu’elle assistera pour la première fois de sa vie au spectacle d’un duo évoluant avec un tissu aérien, et découvrira ce qu’elle veut exactement faire.

Quelques mois plus tard, elle quitte la France pour se former à Los Angeles, et renforce ses compétences acquises par le cirque et l’acrobatie aérienne. Elle a 20 ans, et réalise qu’outre-Atlantique, les danseurs sont davantage considérés comme des athlètes que des artistes.

« J’ai dû rajouter d’autres disciplines à mes entraînements, comme le fitness, le yoga, et la pratique du hamac aérien. Je suis restée quatre ans aux États-Unis, puis deux ans et demi en Argentine. Lorsque je suis rentrée en France, j’ai finalement décidé de m’installer en tant que danseuse et acrobate, en donnant en parallèle des cours de hamac aérien au studio Vitaforme à Auch » raconte la jeune femme.

Des cours qui lui permettent de créer un lien entre ses trois mondes, et le concept plaît énormément. « J’ai découvert alors un aspect thérapeutique qui m’avait complètement échappé lorsque j’étais en Amérique, autour du lâcher-prise. Pour moi, il y avait le côté bien-être et renforcement corporel, mais pas cette possibilité de développer la confiance en soi. C’était fabuleux ! J’ai entrepris des démarches pour créer ma propre formation Fly HeArt, et la proposer ensuite aux salles de sport ».

La première aura lieu à Perpignan, en 2019, avant de faire des émules à Capbreton, Bayonne, Pau, Oloron-Sainte-Marie, puis Ondres, Biarritz, Blagnac, Loubens (près de Bordeaux). Fin février 2022, trois nouvelles salles proposeront le Fly HeArt près de Lille, Épinal et Nancy.

Une réussite liée à la détermination de Marie, qui se heurte au début au scepticisme des propriétaires de salles de sport, face à un démarchage commercial dont elle ne maîtrise pas forcément les ficelles. Elle est pourtant la seule en France à proposer une formation avec suivi et accompagnement des coachs, tant sur la mise en place que la rentabilité de la discipline.

Le temps des confinements lui permet de renforcer sa communication, de mettre à jour son site Internet, et la motive pour ajouter de nouveaux modules à ses formations. Ses cours s’adaptent aussi bien aux enfants (à partir de 7 ans), qu’à un public de plus de soixante ans, car il n’est pas forcément nécessaire d’être souple ou d’avoir de la force dans les bras. Et si les femmes sont largement majoritaires dans la pratique du Fly HeArt, 20% d’hommes y découvrent à partir de la quarantaine une autre façon de faire du sport, tout en se faisant du bien.

« Une dame de 87 ans est même venue assister au cours à Auch, et elle a adoré. Je teste en ce moment le “Fly mom to be” avec des amies qui sont enceintes et une sage-femme. Ce qui plait beaucoup dans cette pratique, c’est le fait de pouvoir travailler sur le corps et l’esprit de façon ludique, entre les étirements, le renforcement musculaire, et la relaxation. Il y a aussi comme un retour en enfance lorsqu’on est lové dans son hamac comme dans un cocon… ».

Et pour ceux qui redoutent d’oser le lâcher-prise et le dépassement de soi, Marie rassure. Si ce n’est pas pour le premier cours, cela viendra petit à petit en fonction des personnes. Avec la satisfaction toute personnelle à l’arrivée de se dire « Je l’ai fait ! ».

Photos : Fly HeArt

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