Dans le cadre de l’opération « mieux on parle le français, mieux on maîtrise sa vie », célébrons tous ensemble le phénomène du FabLab. Le quoi ? Pardon ? Vous êtes sûr de vous ? Eh oui. Désolé, mais voilà encore un mot, et un processus, qui nous viennent d’ailleurs.
Explications…
Ailleurs, c’est le MIT, lorsque Neil Gershenfeld, qui y enseigne, lance à la fin des années 90 son concept, s’appuyant sur des machines de fabrication numérique et des réseaux, permettant de s’échanger des fichiers dans le monde entier. Un objet peut donc être conçu dans un FabLab, fabriqué dans un autre et amélioré dans un troisième.
Et depuis, c’est l’embellie. La preuve, vient de se dérouler à Toulouse la sixième édition du FabLab Festival, en présence de 70 structures françaises et 25 étrangères, venues confronter leurs idées et leurs réalisations, car elles sont surtout des laboratoires à idées, un lieu où l’on travaille différemment, on collabore d’une autre manière, on fabrique et on prototype autrement.
Chacun a sa place dans les FabLab, en particulier les artistes, les designers, mais aussi les étudiants et les entrepreneurs cherchant à maîtriser toutes les phases de la fabrication d’un produit : concept, prototype, mise au point et déploiement. Pour ne prendre qu’un exemple, celui de Toulouse, ils sont un millier à participer à l’aventure, et contre une cotisation minime, peuvent accéder aux imprimantes 3D, aux fraiseuses numériques, aux engins de découpe laser, vinyle ou plasma.
À Paris, Xavier Niel et Jacques-Antoine Granjon ont mis au pot 700.000 euros pour créer un espace dédié, l’usine IO, où les abonnés peuvent disposer du matériel en libre-service.
Sur nos territoires, la vague arrive, lentement mais sûrement. Tels Cocoba en Pays basque, Artr3factlab dans les Landes ou La Fab’Brique à Salies-de-Béarn, dans… le Béarn, té ! Le début d’un phénomène qui n’est pas prêt de s’éteindre.
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