Ce n’est pas parce qu’une commune est petite par la taille que ses actions ne peuvent pas être grandes dans la philosophie. Une maxime maison que nous a inspiré le comportement exemplaire de la commune de Labastide-Monréjeau, située sur la rive droite du gave de Pau, entre Lacq et Lescar. L’énergie n’y est pas la seule préoccupation. La commune est, par ailleurs, impliquée dans plusieurs actions responsables : système de chauffage et d’éclairage de l’école et des bâtiments publics, récemment rénovés, et projets de végétalisation de la commune.
Quand avez-vous initié cette démarche ?
Jean Simon Leblanc (JSL) : Dès le mois de juin, je suis intervenu auprès de la Communauté de Communes Lacq Orthez (CCLO) pour dire que nous devions tous faire des efforts si l’on voulait que nos entreprises et nos concitoyens puissent se chauffer et bien vivre cet hiver.
Comment cela fonctionne-t-il au concret ?
JSL : Nous avons décidé de laisser les lampadaires allumés uniquement sur les plages horaires des ramassages scolaires. Cela commence 30 minutes avant le premier bus, et cela se termine 30 minutes après le dernier. Tout le reste de la journée et de la nuit, les lumières sont éteintes. Nous pourrions laisser allumé toute la journée, comme c’est la CCLO qui paye, cela ne nous coûterait rien. Mais ce n’est vraiment pas responsable !
Avec ce fonctionnement, nous pourrons réduire de près de deux-tiers notre consommation. C’est une économie considérable ! En plus d’éviter de surconsommer, cela permet à la nature de reprendre ses droits, car l’obscurité favorise la préservation de trames noires (corridors empruntés par les espèces nocturnes). Sans oublier la pollution lumineuse, grandement réduite. Pour les habitants, cela ne change rien, puisque ceux qui prennent la route s’éclairent avec les phares de leur voiture.
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