Le constat est clair, lumineux même : les éclairages artificiels, qui ont augmenté dans notre pays de 84 % ces vingt dernières années, impactent très sérieusement nos nuits, avec une pollution de luminosité sur près de 85 % du territoire. D’où des effets négatifs, comme le gaspillage énergétique, le voilement des étoiles ou le bouleversement de la biodiversité.
Face à cela, comment convient-il de placer les nouveaux lampadaires de l’éclairage public, comment gérer ceux existants et assurer la sécurité de tous ? Quelle intensité choisir ? Sur quelles plages horaires ? Les élus du Pays de Béarn, que le sujet préoccupe à juste titre, viennent d’apporter une réponse sous la forme du projet « La nuit sous un autre jour » (une belle appellation), dans le but de remettre en cause nos pratiques, et réduire et/ou optimiser nos consommations d’énergie.
Quant à la Communauté de Communes du Béarn des Gaves, elle est partie prenante du projet, avec la désignation de cinq communes pilotes, pour imaginer l’éclairage de demain et expérimenter une autre façon d’illuminer nos nuits. Il s’agit d’Autevielle-Saint-Martin-Bideren, Castelnau-Camblong, Dognen, Gurs et Navarrenx, toutes chargées de réaliser des inventaires écologiques destinés à rendre l’éclairage public plus économe en énergie.
Et comme l’opération se veut interactive, plusieurs initiatives vous sont personnellement présentées. La première vous donne la parole, via une enquête sur l’éclairage de demain en Béarn.
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