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Créateurs et Passionnés

Elena Arzak @ Donostia

La fille de son père, mais pas que…
Arzak

La gastronomie espagnole est une réalité et au fil des ans, a gagné ses lettres de noblesse. Martin Berasategui, à Lasarte, Pedro Subijana et Juan Mari Arzak à Saint-Sébastien en sont les meilleurs représentants.

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Mais une femme est en train de détrôner ces icônes : Elena, fille de Juan Mari.

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Portrait d’une femme de talents…

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Arzak4Bon sang de cuisinière ne saurait mentir, à dix-huit ans, elle file à Lucerne, en Suisse, à l’école hôtelière, ce qui lui permet d’effectuer des stages dans de grandes tables, telles celles de Gagnaire, Bras, Dutournier dans notre pays, ou le fameux El Bulli en Catalogne.

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De quoi juger, jauger, expérimenter et apprendre, avant de se lancer dans le grand bain culinaire.

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Arzak3Naturellement, c’est auprès de son père qu’on la retrouve. Mais là où certains se seraient contentés d’une place de second d’un monument de la cuisine ibérique, elle impose ses idées, faites de recherche, d’évolution et d’avant-garde, sans pour autant renier la tradition basque ou la lignée familiale.

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Récompense : à 42 ans, elle est élue en 2012 meilleure femme Chef cuisinier au monde, par la revue britannique « Restaurant », un titre qui accompagne les trois étoiles du Michelin.

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Arzak1À son propos, certains osent désormais le terme de « technocuisine », un mot qui ne reflète guère sa créativité, son goût pour la transgression et sa passion des saveurs.

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Envie de vivre l’aventure ? Il ne vous sera pas facile de trouver l’adresse : l’avenue Alcalde José Elosegui est loin du centre de Saint-Sébastien.

Pour éprouver le plaisir de goûter sa cuisine, sortez au moins 160 euros de votre porte-monnaie, ce qui est finalement assez peu pour une rare et grande occasion, dont on se souvient longtemps.

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C’est notre cas. Merci, Elena.

 

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