Crédit photo Philippe Ricordel« Ce festival est celui de la faune et la flore du monde, car nous partons vers des contrées plus lointaines que les Pyrénées, comme par exemple cette année les girafes d’Afrique de Florence Devaux-Dabenoc » souligne Jean-François Marsalle, directeur artistique depuis 2016. « Mais notre politique est d’inviter un ou deux photographes pyrénéens pour parler de notre chaîne montagneuse ».
Au fil du temps, l’événement a pris une ampleur considérable, au point que les demandes de candidature affluent de toute la France, obligeant les organisateurs à une sélection difficile, puisque la capacité d’accueil de la structure est limitée à treize photographes.
Nous sommes très attachés au fait que les prises aient été faites dans le respect de la faune
« Cette année, nous avons reçu près de 70 dossiers, nous devons donc refuser du monde. Mais, en même temps, nous souhaitons conserver l’esprit de convivialité qui règne à ce festival. Je travaille avec Nathalie Cantaloube, responsable graphiste de Pyrénées Magazine, pour la sélection des photos. Ce sont souvent des coups de cœur qui nous font choisir une image ; parfois, c’est difficilement explicable. Nous sommes également très attachés au fait que les prises aient été faites dans le respect de la faune, sans déranger ou effrayer les bêtes dans leur élément. Même si c’est difficile à vérifier ».
En plus des expositions photos, onze films naturalistes seront projetés à la salle de cinéma du Casino. De la libellule à l’ours, le loup, la panthère des neiges, en passant par la salamandre, le hérisson, le renard, la chèvre du Yukon et le chêne servant de refuge à toute une faune, il y aura de quoi s’extasier en famille, et en apprendre toujours plus lors des conférences qui se tiendront tout le temps du festival.
Nous voulons émerveiller les gens, et les inciter à toujours mieux protéger ces espaces naturels
Des associations de préservation de l’environnement seront présentes au Village Nature, le Parc National des Pyrénées et l’Association Mycologie de Bigorre proposeront des sorties, il y aura des séances de dédicaces, des stages photos, des ateliers origami…
« Nous avons la chance d’habiter une région encore sauvage et protégée, nous faisons partie des privilégiés. Nous voulons émerveiller les gens, et les inciter à toujours mieux protéger ces espaces naturels ».
Devant tant de grâce, de délicatesse et de poésie, le message sera reçu cinq sur cinq…
Marielle Fourcade
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire