Avec un léger retard dû à la trêve des caleçons de bain, qu’on nous permette de souhaiter un très bel anniversaire à un bienfaiteur de la cause littéraire, de l’écrit d’ici, qui depuis vingt ans n’a eu de cesse d’entretenir la flamme des lettres et de la mémoire pyrénéennes.
Tout le parcours professionnel de JLK devait le mener un jour à l’édition : un diplôme de l’IUT des métiers du livre, pour le théorique, libraire à Talence puis à l’Espace culturel du centre Leclerc pour la pratique, puis le grand bain de l’édition, tout d’abord aux côtés de Jacques Darrigrand chez Atlantica, puis volant de ses propres ailes avec Cairn. Un mot celtique désignant un tas de pierre élevé comme point de repère par les explorateurs et les montagnards. Un point de repère, Cairn ? On y est.
Editeur ! Quelle folie ! L’un des métiers les plus aléatoires qui soient, car on ne sait jamais si un titre va marcher ou au contraire entraîner l’entreprise à sa perte. Chaque livre publié est un risque, un pari sur l’intelligence d’un lecteur que l’on ne connaît pas. Souvent, on est déçu, oui.
Encore que des motifs de déception, Jean-Luc en ait peu. Au rythme d’une trentaine de titres par an, Cairn publie des ouvrages portant haut et fort l’Histoire, la Mémoire, la culture et le patrimoine des Pyrénées et du Sud-Ouest. 500 à ce jour. Un chiffre rond pour fêter les 20 ans de labeur incessant d’un ouvrier du livre comme on n’en fait plus.
À ta santé Jean-Luc, et à celle de Cairn, plus vaillant que jamais.
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