Des mots issus de poètes - Guillaume du Bartas, Victor Hugo, mais aussi Patty Smith, Jérôme Leroy… - dont 150 vers ont été retenus et imprimés sur différents supports, avant d’être installés un peu partout, y compris dans les endroits les plus insolites, au sol, dans les airs, les télécabines, sur les vitrines, les sets de table des restaurants…
Volontairement, ces vers garderont l’anonymat à l’état “naturel”, mais les visiteurs auront la possibilité de retirer à l’Office de Tourisme un livret gratuit les reprenant, avec le nom de leur auteur.
Profondément amoureux des mots, Christian Laborde se livrera également à une performance en invitant le public à découvrir sa passion à travers ses rendez-vous « À la table des mots - Tchaterie espatarouflante ». Le 16 février à 20h, à la salle hors sac Pla d’Adet, les 17 et 18 février à 19h, puis les 18 et 19 mars dans le cadre du Printemps des Poètes, à la salle des conférences de la mairie de Saint-Lary.
« Venez, je vous invite à la table des mots. Venez avec vos deux oreilles car je vais jacter, tchatcher, slamer, vous parler des mots, de leur saveur, de leur source, de leur façon de s’emparer de la bouche et des rotules. Oui, je vous parlerai des mots vivants, des mots buissonniers, et je rouerai de coups cette langue qu’ils nomment, en insultant les arbres, « langue de bois ». Oui, je vous parlerai des mots d’où qu’ils viennent, où qu’ils aillent. Je vous parlerai aussi des vaches. Car j’ai des trucs à vous dire sur les vaches. Les mots et les vaches, bref, la poésie » annonce-t-il.
Claude Nougaro, son ami à qui il rend hommage à travers son spectacle “Nougaro by Laborde”, et dont il fut le biographe, disait de lui : « Christian Laborde est mon frère de race mentale, c’est un poète, c’est-à-dire un homme qui parle une langue de couleurs à délivrer les grands baisers de l’âme ».
À Saint-Lary, la neige va faire des claquettes, « aussi douce que Marlène, aussi vache que Dietrich »…
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