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FOCUSMarzet et Navarre ont fusionné pour optimiser les prises en charge

Officialisée il y a quelques jours, la fusion des deux cliniques paloises vient clôturer un rapprochement préparé depuis des années.
VITAL - Accès restreint aux urgences de l’hôpital de DaxPhoto : GBNA Polycliniques
La nouvelle entité, baptisée Polyclinique Pau Pyrénées vise à faciliter le parcours de soin des patients, le fonctionnement en interne, et à développer des projets innovants, ensemble...

La première pierre majeure de cette nouvelle dimension sera le déménagement des urgences du site de Marzet vers le site de Navarre. Une capacité presque doublée d'un côté, qui verra la création d'un centre de soins non programmés de l'autre.

« Ce nouveau nom de Polyclinique Pau Pyrénées incarne ce projet collectif d'un seul établissement, porté par une seule communauté, au service d'une même mission », commence Philippe Cruette, directeur général de GBNA Polycliniques, l'entité à la gestion des établissements de Marzet et de Navarre, et donc à l'initiative de cette fusion. Un rapprochement logique tant les deux établissements travaillaient ensemble depuis plusieurs années désormais. « Il y avait déjà une répartition de l'activité pour que les deux polycliniques puissent être complémentaires. Mais c'était parfois compliqué pour les patients, et en interne cela amenait un travail notamment administratif inutilement compliqué ».

« C'était une réelle volonté, notamment du personnel », poursuit Lionel Tirefort, directeur des deux polycliniques. « Cela amène du sens à notre action collective, cela structure notre avenir. Nous avons indéniablement un destin commun, et cette union va nous permettre d'amener de nouvelles choses, d'innover, grâce à l'intelligence collective ».

Représentée par Hervé Letourneux, chirurgien vice-président de la CME Pau, la communauté médicale se dit « très contente de cette dynamique positive. Depuis plusieurs années, le GBNA Polycliniques investit massivement dans nos établissements, notamment pour remettre les équipements à neufs et en effectuer la maintenance. Cela nous permet de proposer une offre de qualité, et d'atteindre un équilibre économique ».

Et il y en a bien besoin quand l'on sait que depuis deux ans, c'est 1,2 million d'euros qui sont investis dans les deux sites, sans compter les 700 000 euros nécessaires à la bonne fusion entre les deux polycliniques. « Nous avons réévalué les salaires à la hausse pour qu'ils soient alignés d'un établissement à l'autre. », ajoute Lionel Tirefort avant de préciser donc que les quelque 1100 personnes qui travaillent sur les deux sites seront toujours en place. « Cette fusion n'entraîne pas de suppression de poste, au contraire ».

Photo : GBNA Polycliniques.

Car l'objectif de cette fusion est de permettre le développement d'une offre de soins complète, et cela passe par de la création de postes. « Nous avons la chance de ne pas avoir de soucis de recrutement, ni d'attractivité », se réjouissent les représentants de la nouvelle polyclinique. Une position qui se matérialise par la création de 14 postes pour accompagner les nouvelles urgences du site de Navarre.

« De 12 000 passages par an à Marzet, nous imaginons une augmentation qui avoisinerait les 15 000, 20 000 passages. Ce qui restera dans nos cordes puisque le service a été pensé pour accueillir jusqu'à 25 000 personnes par an », développe Pierre Bascelli, directeur délégué des polycliniques de Navarre et Marzet, avant d'annoncer que la bascule devrait se faire à la fin du mois. « En lieu et place des anciennes urgences de Marzet, nous avons le projet de développer un centre de soins non programmés. Trois médecins traitants ont déjà donné leur accord, et nous en attendons deux de plus ».

Deux projets qui viennent s'ajouter au développement d'un hôpital de jour, toujours sur le site de Marzet. « Il y a des besoins croissants sur le territoire, et il faut trouver de nouveaux systèmes pour y répondre. Dans un sens, nous devons réinventer le système hospitalier car la santé des gens, qui reste notre mission première, en a grandement besoin. Grâce à la création de la Polyclinique Pau Pyrénées, nous participons à cette démarche », conclut Lionel Tirefort.

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