Le maire de Tarbes a tenu à s’exprimer officiellement après l’article du site Médiapart qui l’accuse d’avoir obtenu des informations de la part de la procureure de Tarbes, concernant une enquête en cours sur les marchés publics de la ville.
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La procureure de la République de Tarbes, Chantal Firmigier-Michel, ne s’est pas exprimée officiellement. Mais d’après France 3, elle aurait déclaré : « Je m’inscris en faux sur l’ensemble des allégations de Médiapart. Je juge le procédé indigne et ignoble ». Elle aurait également réclamé une inspection des services judiciaires à Tarbes pour rétablir la vérité.
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PresseLib’ ne développe pas ce genre d’information, mais veut permettre à ses lecteurs de connaître la position des personnes concernées.
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Voici donc l’essentiel de la position de Gérard Trémège, donnée à la presse…
« Aujourd’hui, sans nouvel élément de la procédure dans laquelle je suis injustement mis en cause, Médiapart se met lui-même en scène en n’hésitant pas à impliquer l’institution judiciaire au plus haut niveau face à l’impasse de ce dossier.
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« Je voudrais rappeler ici les douloureuses blessures causées par cette procédure aussi soudaine que violente qu’ont dû subir mes collaborateurs, les élus, ma famille et mes proches, mais aussi les fonctionnaires municipaux à qui j’adresse mes remerciements pour leur
professionnalisme, leur dévouement et leur sens du bien public.
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« Cette pseudo-presse, qui se prétend mieux renseignée que quiconque, va chercher dans la vacuité du dossier des explications lamentables de collusion et de fuites d’information. On peut à ce titre légitimement s’interroger : vers qui l’information suinte-t-elle le plus ? Les Tarbaises et les Tarbais ne s’y sont pas trompés en me faisant confiance dès le premier tour, en mars dernier. Je tiens à les assurer de toute ma reconnaissance et de ma gratitude pour ce témoignage de fidélité.
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« Parfois, heureusement, le bon sens et le discernement triomphent. Mais comme à l’accoutumée, Médiapart enquête, Médiapart juge, Médiapart condamne à l’envi, indifféremment le personnel politique et l’institution judiciaire, nous projetant de l’enquête à la fiction. Je les laisse devant leur responsabilité.
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« Je tiens à rappeler que dans cette enquête ouverte depuis près d’un an et demi, il ne m’a jamais été demandé de m’expliquer et je n’ai jamais eu l’occasion ni d’avoir accès au dossier ni de faire la moindre déclaration officielle. Je crois en la justice de mon pays et suis convaincu que cette enquête me lavera de toutes les calomnies dont j’ai été l’objet dans le seul but de me détruire politiquement ».
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