Couple présidentiel

Le président de la République a confirmé la rupture par un communiqué, parlant de fin de "vie commune". Valérie Trierwieler a voulu laisser l’initiative de ce « divorce » à François Hollande. Cette séparation confirme la réalité des escapades en scooter du chef de l’Etat pour retrouver l’actrice Julie Gayet. Un « secret » largement connu, depuis des mois, dans le monde politique et dans les médias, qui a été dévoilé par Closer le 10 janvier dernier.

Ces révélations ont nourri le débat vie privée/vie publique ces derniers jours en France, notamment au niveau d’un président de la République. Pendant ce temps, la presse étrangère relayait largement la « love affair » s’étonnant de ce débat franco-français.

Il n’y a donc plus (provisoirement ?) de « première dame » et la journaliste de Paris Match va quitter la Lanterne, cette superbe résidence présidentielle de Versailles où elle se reposait à la suite de son hospitalisation. Elle va rejoindre son appartement de la rue Cauchy, dans le 15e arrondissement à Paris, avant de s’envole pour un voyage en Inde.

Issue d'une famille de banquiers catholiques, Valérie Trierwieler entretenait une liaison avec François Hollande depuis 2005. Sa rivalité avec Ségolène Royal, mère des 4 enfants du chef de l’Etat (séparation en 2007), a éclaté au grand jour avec le 12 juin 2012. Ce jour-là, la nouvelle « première dame » envoyait un tweet, resté célèbre, pour soutenir Olivier Falorni, candidat socialiste dissident contre Ségolène Royal aux Législatives dans le première circonscription de Charente-Maritime.

En raison de la situation matrimoniale particulière du couple présidentiel, les médias américains ont baptisée Valérie Trierwieler la « first girlfriend » à l'occasion du premier voyage présidentiel de mai 2012 aux Etats-Unis. Au Palais de l’Elysée, elle disposait d’un cabinet avec une chargée de mission, deux secrétaires et un chauffeur.

Le 10 janvier, à la suite des révélations de Closer, Valérie Trierwieler a été hospitalisée pendant 8 jours à Paris.