On en a beaucoup parlé, en particulier dans les colonnes de Presse Lib’ : la Villa Mirasol est en train de retrouver une nouvelle jeunesse grâce à l’intervention de deux esthètes, et surtout de deux passionnés, Patrice Armengau et Etienne Clauzel.
Il y a deux ans, ils ont eu un coup de cœur pour cette belle endormie, grosse bâtisse bourgeoise achevée un siècle auparavant, située au confluent des trois rivières, sur les bords de la Midouze. Ne restait plus qu’à la faire revivre. C’est chose faite aujourd’hui, au 2 boulevard Ferdinand de Candau.
Ce qu’il faut savoir…
Enfin, aujourd’hui, pas tout à fait, puisque son inauguration officielle est fixée à ce jeudi 22 octobre.
Et quand on regarde en arrière, on se rend compte des efforts considérables qui ont été fournis pour lui redonner son lustre d’antan, et même un peu plus.
Car les travaux ont été longs, avec une refonte de fond en comble du lieu, en tenant compte de sa mise en conformité, et d’une palanquée de normes sécuritaires dont on n’avait pas idée au début du siècle dernier.
Alors, on a cassé, on a reconstruit, on a marouflé, et pas que pour faire plaisir à Valérie Damidot, on a déblayé, cimenté, carrelé, électrifié, plombiérisé, peint.
Et le résultat est à la hauteur des espoirs des deux investisseurs : la Villa Mirasol va devenir, ou plutôt redevenir l’un des hauts lieux de Mont-de-Marsan.
Ce sera donc un hôtel, haut de gamme on s’en doute, offrant sept chambres (110 euros hors période des fêtes), dont deux suites, toutes constellées d’œuvres d’art originales. Sans oublier le salon de thé et restaurant.
Ainsi qu’une cave à vins, installée dans l’ancienne orangerie, dotée des meilleures cuvées du Sud-Ouest et d’Espagne, élaboré sur les conseils de deux cavistes de la ville, Christophe Andiné et Sylvain Meyer. Les deux complices n’ont d’ailleurs pas hésité à s’entourer des meilleurs spécialistes : l’architecte parisien Benoît Dupuis, ou le paysagiste de Gaujacq, Jean Thoby.
Tout est désormais en place, le personnel est rodé, la carte peaufinée, les vins prêts à être débouchés, les chambres respirent le frais et le neuf. Tout comme la Villa Mirasol, à qui l’on souhaite un plein succès, et pas seulement durant les fêtes de la Madeleine.
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