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Un match des copains Vallenari/Alvarez au menu

Ils participent au championnat de France des desserts : que le meilleur gagne !
vallenari

À ma gauche, Jonathan Vallenari, solide pâtissier au Jeu de Paume à Pau, drivé par Alexandre Paget. À ma droite, Gautier Alvarez, second de cuisine chez Cédric Béchade, à Saint-Pée.  Deux copains, dont l’amitié remonte au Lycée hôtelier de Lourdes et qui ne se sont jamais perdus de vue.

Sauf que leur prochaine rencontre risque d’être explosive, puisque tous deux vont s’affronter aux épreuves régionales du championnat de France des desserts.

Présentation des adversaires et néanmoins amis…

VALLENARI 4Voici donc Jonathan, d’abord apprenti à l’Hostellerie de Plaisance, à Saint-Emilion, tenu par le bourru Philippe Etchebest, puis commis pâtissier chez Troisgros, à Roanne, un retour comme demi chef de partie chez Etchebest, chef pâtissier à l’Aragon, chez Yves Camdeborde, et enfin pâtissier à part (de gâteau) entière au Jeu de Paume, de l’hôtel Parc Beaumont à Pau, dirigé par Alexandre Paget.

Une carte de visite déjà impressionnante, à seulement 25 ans.

gateau4alvarezL’autre, l’adversaire, c’est Gautier, d’un an son aîné, qui a fait ses gammes du côté de Gavarnie, puis un passage à Jurançon, chez Ruffet avant de se garer à l’hôtel Parc Beaumont, où il retrouve son pote Jonathan. Et enfin l’ancrage chez Cédric Béchade, à l’Auberge basque de Saint-Pée-sur-Nivelle en tant que second de cuisine.

D’un côté donc un pâtissier, un vrai, et de l’autre un cuisinier, un vrai. Ne manquerait plus que le chef mette la pâtée au pâtissier !

VALLENARI 2Quinze candidats du Sud-Ouest (dont Mathieu Hild de l’Atelier Gaztelur d’Arcangues) vont s’affronter pour cette finale régionale du championnat de France du dessert, qui se déroulera à Arcachon, au Lycée des métiers Condorcet ce mardi 26 janvier.

Avant la grande finale, qui se tiendra sur deux jours à Biarritz fin mars, présidée par Jérôme Chaucesse, MOF et chef pâtissier de l’Hôtel de Crillon.

gateau1lesdeuxBonne chance à nos prétendants copains, qui auront certainement en tête ce mot de Frédéric Anton : « Même si la perfection n’est pas de ce monde, il n’y a aucune excuse pour ne pas chercher à l’atteindre. »

Y’a plus qu’à, les garçons !

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