A la suite des dernières élections municipales, plusieurs communautés de communes ou l’agglomération de la région se retrouvent dans une situation très complexe, voire explosive. Tout simplement parce que la ville principale se retrouve en opposition avec son intercommunalité. C’est le cas notamment à Tarbes, à Oloron ou encore à Salies-de-Béarn. Au point que des menaces de scission sont brandies.
Alors que dans la configuration précédente, beaucoup s’inquiétaient du risque d’hégémonie de la ville centre, aujourd’hui c’est l’inverse. Avec l’augmentation sensible du périmètre de ces communautés et avec la nouvelle répartition des sièges, la donne a changé avec une tendance accentuée de politisation. Ces intercommunalités vont-elles trouver un modus vivendi, tout en étant efficaces ? La question est ouverte.
L’enjeu est d’une haute importance, car ces communautés de communes et d’agglomération pèsent de plus en plus lourd. Elles ont déjà pris la main sur les principaux dossiers structurants, au « détriment » des pouvoirs des villes. Et, avec la suppression annoncée (sera t-elle réalisée ?) des Conseils généraux, elles récupèreront de nouvelles attributions aujourd’hui confiées aux Départements.
L’évolution du mille-feuilles territorial est décidément bien compliquée.
François Loustalan
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