Il y eut L'Ambroisie à Tarbes, où rimaient prestige et qualité. Il y a désormais La Renaissance de l'Ambroisie pilotée par Jean et Carla Rodriguez. Plus qu'un banal restaurant, une institution, un temple de la gastronomie, les qualificatifs ne manquent pas.
Toujours au 48, rue Abbé Torné, dans cet ancien presbytère du 18ème siècle, aux toits en ardoise et aux murs ocres. Non loin de la maison natale du Maréchal Foch. Sans oublier une terrasse d'été et un jardin ombragé, qui fleurent les roses anciennes.
Ce qu’il faut savoir…
Le chef de cuisine, Philippe Gomez y est assisté par le chef pâtissier, monsieur Meson. Pas un petit nouveau, puisqu'à 44 ans, il en affiche déjà 28 passés derrière les fourneaux...
Après l'Etoile, l'Unik, Philippe Gomez impose sa patte ici, avec notamment un Menu de Marché (entrée-plat ou plat-dessert) à prix quasiment cassé, 18 euros. Et 25 euros pour les gourmands qui souhaitent l'entrée, le plat et le dessert. Le midi du lundi au vendredi.
Et à ce prix-là, les papilles ne sont pas sacrifiées pour autant, jugez-en plutôt : entrée, saumon fumé et blinis au pâtisson ou pâté campagnard cuit sur place, salade de betteraves ; plat : merlu de ligne à la plancha, pomme fruit du jardin cuit à basse température et coco plat ou pavé de rumsteck poêlé, purée de panais, jus de champignons ; dessert : dacquoise coco, mousse orange sanguine ou biscuit praliné café.
Ouf, ça ouvre l'appétit.
Sans oublier le Menu Ambroisie à 35 euros ou le Menu Tendance à 45 euros. Mais à n'importe quel prix, l'exigence est toujours la même : des produits locaux soigneusement sélectionnés auprès des agriculteurs et producteurs du coin, une méticulosité précise en cuisine, une alliance suave des goûts.
Le tout dans un lieu "cocon" et au charme raffiné et discret, comme on aime.
Et comme le disait notre Totor national, pardon le grand Victor Hugo : "A la table où jamais on ne rassasie, ils buvaient le nectar et mangeaient l'Ambroisie."
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