Depuis son enfance, Benjamin Destouesse a le virus. Il s’est rendu compte très tôt qu’il possédait un joli coup de crayon. Et donc… il s’est mis à dessiner. Il a forgé son talent en véritable autodidacte, commençant tout petit par dessiner des mangas. Quand son frère faisait des BD. « Je n'ai jamais pris de cours, c'est venu comme ça, à force de faire. J'ai appris sur le tas ».
A l’école, il était plus concentré sur sa passion que sur les cours. Il croquait ses amis pour s’amuser. Il a commencé par crayonner les petites vedettes de la scène et du sport qui envahissent nos écrans. Avec la fougue et l’inconscience de sa jeunesse, il ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a tenu à monter à Paris et remettre en main propre ses croquis aux sujets concernés.
A commencer par Cyril Hanouna. « J'ai été invité dans les locaux de Touche Pas à Mon Poste, pour lui remettre sa toile. C'était la première fois que je goûtais à ce monde, et ça m'a de suite beaucoup plu ».
Avec Pierre Ménès, à l’époque figure du Canal Football Club, le courant est vite passé. « Il sortait d'une grave maladie, aussi j’ai réalisé une oeuvre en lien avec son combat ». Invité à Paris par l’animateur, le Landais a été hébergé et présenté à plusieurs stars. « Il m'a permis de rencontrer Mouloud Achour, Kylian Mbappé et d'autres personnes pour qui j'ai pu faire des toiles ». Une chance qu’il a su saisir.
C’est ensuite l’acteur et réalisateur, Franck Gastambide, qui lui a permis de franchir une nouvelle étape. « Nous devions nous rencontrer seulement quelques minutes sur le tournage de sa série, Validé. Il a été incroyable. Au final, on a échangé pendant plus d'une demi-heure. Il m'a énormément conseillé sur la façon d’entrer en contact avec des personnalités, de m'adresser aux médias, de valoriser mon travail, etc ».
Depuis, le jeune landais ne cesse d’apprendre et de progresser, avec l’envie d’aller toujours plus loin, de vivre toujours de nouvelles expériences artistiques. Nul doute que Benjamin Destouesse nous surprendra encore.
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