On se souvient que son passage en 2 fois deux voies, dans les Hautes-Pyrénées, fut un véritable parcours du combattant.
Colloques, associations (Euro 21 notamment), rien n'y fait, ça bataille, ça s'écharpe, et convaincre l'Etat d'investir ici ressemble à une gageure. En Dordogne, ça grince des dents. Dans le Gers encore davantage.
Michel Doligé, président de la CCI du Gers, énonce un constat des plus pessimistes, auprès de nos confrères de La Dépêche : « Au rythme actuel, il faudrait plus de cent ans pour réaliser cette deux fois deux voies » et de se lamenter : « Auch est une préfecture à 60 km de la première autoroute, il n'y a pas d'autoroute, pas de train. Nous n'avons rien ».
Pas faux, surtout quand on sait à quel point l'enclavement routier est synonyme de non développement économique. On n'épiloguera pas non plus sur l'aspect « accidentogène » de la route en l'état actuel, une simple recherche sur Internet est pourtant sans équivoque sur le sujet !
Désormais, tous les espoirs reposent sur les nouvelles grandes régions. Avec Aquitaine/Limousin/Poitou-Charentes et Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussiloon, deux institutions concernées par le tracé de la RN21. Peut-être des sous en prévision ? Et pas dans cent ans si possible...
Ca, ça fait un bon titre de chanson !
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