Il n’y a pas que les Daft Punk dans la vie. Dans la catégorie French Touch, tendance punk rock, voici Forus, un groupe assez confidentiel, peu référencé sur le net, mais qui bénéficie toutefois d’un engouement certain, puisque leur clip « War’s Not Over », lancé le mois dernier a déjà été vu 20.000 fois sur YouTube.
Derrière ce nom mystérieux se cachent quelques Basques, Landais et Orthéziens, qu’il est temps de présenter. C’est en 2003 que Michel Garcia, originaire du Boucau, Rémi Lafargue (de Tarnos), Bastien Lamarque (d’Orthez) et Arno Thoral (de Balansun) décident de monter un groupe punk-écolo, assez inédit dans nos régions. Si les débuts sont difficiles et la notoriété ardue à obtenir, le combo connaît peu à peu le succès, en particulier passées nos frontières.
C’est ainsi qu’ils tiennent leur premier gros concert à Barcelone, ce qui leur permet de jouer en Angleterre, en Indonésie, au Japon, au Mexique, en Amérique latine et surtout en Russie, où ils se produisent comme têtes d’affiches sur vingt concerts. Un rythme effréné, leur laissant tout de même le temps de produire deux premiers albums, « Coalition » et « We ».
C’est un troisième qu’il convient de célébrer aujourd’hui, qui a pu être réalisé grâce à la générosité de 240 internautes, trouvés sur la plateforme participative Indiegogo (concurrente de My Major Company), ayant réuni 13.223 dollars, une somme suffisante pour réaliser les dix titres de l’album « Lights » dans les studios de Christian Carvin, dans les Hautes-Alpes, qu’on trouvera dans les bacs dès le 11 mars.
Après quoi il sera temps de reprendre la route, dès cet été, de nouveau en Espagne, en Grande-Bretagne, la Russie en septembre et l’Amérique latine en février. Mais pour les voir sur scène, sans doute à Orthez, il faudra attendre l’année prochaine. Il nous tarde déjà.
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