Quelques chiffres, si ça ne vous dérange pas, pour situer l’événement : Tarba en canta, ce sont : 10.000 festivaliers sur l’ensemble des concerts et des cantèras, 250 chanteurs invités, 100 stagiaires aux master classes, 2.000 élèves présents sur les projets pédagogiques et enfin, 20 concerts et cantèras. Bref, un festival incontournable au pays tarbais. Et gratuit, de surcroit.
Cette année, on a commencé par, le mercredi 6, l’apéro-concert au café Etal 36, avec le groupe mexicain La Polvadera, ses rythmes de cumbia qui ont mis en joie et donné envie de danser. Le concert de la soirée s'est déroulé à Tarbes, au théâtre des Nouveautés, avec Tio (Vox Bigerri + Jim Black), un chœur d’hommes spécialisé dans les polyphonies du sud de l’Europe, accompagné du batteur de jazz Jim Black. On s'est ensuite retrouvé de nouveau à l’Etal, pour un cantère, où on a pu chanter, danser ou simplement écouter des chants à plusieurs voix.
Le lendemain, jeudi, a débuté sous la halle Marcadieu avec des concerts itinérants, formés de BBAX, basques, Musica per Tots, sur des polyphonies pyrénéennes et d’Europe du sud, et Eths Victorins, formés des classes de musique du collège Victor Hugo. Le soir, à l’église de Séméac, c'était le tour de Mesechinka, groupe occitan de femmes proposant un joyeux voyage autour des Balkans ; elles etaient suivies de Cantu Nustrale, interprétant des chants corses sacrés, assurément l’un des grands moments de cette édition.
Vendredi, à Tarbes, c'était le concert de San Salvador : 6 voix, 12 mains et un tambourin pour des harmonies vocales douces annoncées comme « hypnotiques » ; ils étaient précédés des jeunes chanteurs d’Adishatz Monde, issus des écoles de la ville.
Et le samedi, on ne manquera sous aucun prétexte le premier concert (15h à Sainte-Thérèse) du groupe féminin du conservatoire, Hilhas Deth Dia-Lua, puis d’Eths Micalets, groupe masculin de Bigorre, chantant en occitan et en français.
Enfin, le dimanche, on filera au Jardin Massey pour applaudir notre groupe béarnais Seuvetons (à 17h), suivi à la buvette d’une cantèra, qui clôturera le festival.
Voilà pour l’essentiel : durant cinq jours, du chant festif, au cœur de la vie publique. Ça se passe du 6 au 10 juin sur Tarbes, Ibos et Séméac. Et plaira autant aux amateurs qu’aux initiés.
Informations sur le site du festival
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