On n’en finit pas d’ouvrir des plages à la ville. Paris, bien sûr, et depuis longtemps, et aussi Pau, dont nous vous disions deux mots lors d’un précédent article.
Et la formule séduit à ce point que Lourdes, qui s’y connaît en eau, a réouvert avec quinze jours d’avance sur l’an dernier sa Lourdes plage, ce qui ne signifie pas qu’elle pèse énormément mais qu’elle accueille depuis cette semaine de pleine chaleur baigneurs et amoureux du farniente près de l’eau. Ils auraient tort de s’en priver.
Ce qu’il faut savoir…
Comme l’année dernière, on a retrouvé le ponton fait de plots gonflables gris, le bassin flottant et éphémère de 20 m de long sur 14 de large, installé dans le lac, pouvant accueillir une centaine de nageurs, tout près du restaurant de l’Embarcadère, tout près aussi des chaises longues, des transats qui incitent à la sieste, d’autant que les parasols n’ont pas été oubliés. La qualité de l’eau a été vérifiée, on pourrait presque la boire, les pédalos n’attendent que vous, le parking a été réaménagé comme on le sait, ce qui a coûté un bras à la commune : 228.000 euros hors taxes. Rien n’est trop beau pour le nageur lourdais ou le touriste attiré par la cité mariale.
Il doit être d’ailleurs particulièrement heureux, le Lourdais nageur, puisque le temps magnifique, peut-être même trop magnifique, incite petits et grands à se faire un plouf dans cette piscine gratuite et sécurisée.
Et si vous vous rendez sur ce site, vous pourrez profiter par exemple de l’animation intitulée « Ca doit flotter ! » consistant à faire concourir des équipages composés de trois membres, ayant eux-mêmes construit leur bateau de bric et de broc, naturellement sans moteur. C’est ludique, c’est sympa, c’est frais, et en ce moment, on accepte toutes les marques de fraîcheur.
Si bronzer et nager ne vous suffisent pas, vous reste la possibilité de suivre les cours de l’Esquimau Kayak Club, avec une initiation au canoë-kayak ou au paddle, deux activités qui font fureur sur les plages de nos côtes, et désormais à Lourdes plage. Où on s’amuse autant, voire plus, et où il y a bien moins de monde. Qu’on se le dise !
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