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Le paysage politique bouge

L’UMP et le FN devancent le PS. – Borloo se retire. – Fronde socialiste
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On l’a appris hier soir, Jean-Louis Borloo, fondateur et président de l’UDI, a décidé de renoncer à « ses mandats et fonctions politiques » en raison de son état de santé, mais aussi du calendrier. Hospitalisé fin janvier pour une pneumonie frontale aiguë, le leader centriste (63 ans) considère qu’il n’a pas « en l'état toute l'énergie nécessaire pour remplir complètement toutes ses responsabilités ».

A peine finies les Municipales, la campagne des élections européennes (25 mai) va démarrer et les états-majors vont devoir se mobiliser pour cette échéance importante. Les sondages vont commencer à fleurir (voir plus loin) et cette élection se déroulera dans un paysage politique en mouvement. Ainsi, à la veille du vote de confiance au Parlement (qui devrait passer sans grandes surprises), une centaine de députés socialistes a posé par écrit ses conditions.

Ce qu’il faut savoir…

vote_3Hélas, les Européennes risquent d’enregistrer un taux d’abstention record. Pourtant, elles marqueront une étape historique puisque le président de la puissante Commission européenne sera élu en fonction des résultats sortis des urnes. Cela devrait se jouer entre le social-démocrate allemand Martin Schulz et le chrétien-social luxembourgeois Jean-Claude Juncker.

Selon un sondage de l’Ifop pour Sud-Ouest Dimanche, c’est l’UMP qui arrive en tête de ce scrutin de liste à un seul tour, avec 24% (+3 par rapport à janvier). Arrivent ensuite le FN 22% (-1), le PS-PRG 19% (+1), EELV 8,5% (+1,5), le MoDem-UDI 8% (-3), le Front de Gauche 7,5% (-1,5), le NPA 2,5% (+0,5), Debout le République 2% (-0,5).

Avant le discours de politique générale de Manuel Valls, demain, une centaine de responsables socialistes, dont des députés issus de l'aile gauche du parti, des amis de Martine Aubry et d’Henri Emmanuelli réclament un nouveau "contrat de majorité" et menacent de ne pas voter la confiance. Un vent de fronde souffle depuis la nomination de Manuel Valls à Matignon, ce qui ne facilitera pas la tâche du nouveau premier ministre.

Dans la région, les parlementaires Henri Emmanuelli, Jean-Pierre Dufau et Natalie Chabanne font partie des signataires de la pétition.

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