Comme sa « voisine » Jessika Ponchet, Marine Kinna a commencé par pratiquer le tennis. Il faut dire que sa mère, ancienne joueuse professionnelle, savait déjà tenir une raquette. Les fondus de la petite balle jaune se souviendront peut-être que Pascale Etchemendy a passé 3 fois le premier tour du tableau principal de Roland-Garros en 6 participations. C’était en 1986, 1989 et 1990. Et à l’époque déjà, ce n’était pas donné à n’importe qui.
Ce n’est que tardivement, à 15 ans, que Marine Kinna se met sérieusement au volley-ball, sport de prédilection de son père Christophe, qui a dirigé le Cers de Capbreton. Elle en a aujourd’hui 21 et après avoir joué en nationale 3 pour Anglet, puis pour Chamalières (avec à la clé une remontée en Ligue A féminine), elle brille désormais derrière le filet de l’autre côté de l’Atlantique, où elle évolue pour les « Fighting Knights » de la Lynn University, à Boca Raton, au nord de Miami.
Vers l’équipe de France de beach-volley ?
Et cela s’est plutôt bien passé, avant que le covid ne vienne gâcher un peu la fête. En 2019, la jeune femme contribue ainsi au premier titre de champion de Floride de son université (la compétition de la « Sunshine State Conference » réunit 11 universités de l’État), avec un record de 28 victoires pour 5 défaites.
Dans la foulée, Marine Kinna est nommée dans l’équipe-type américaine de division II avec l’une de ses coéquipières (et 12 autres joueuses évoluant à travers tout le pays), ce qui n’était jamais arrivé à une volleyeuse dans l’histoire de l’université de Lynn. Et tout cela en poursuivant sur place des études de marketing et de management du sport… et en travaillant pour en financer une partie. Pas mal…
En 2019, la jeune femme s’est également illustrée en beach-volley. En association avec Anne-Laure Margirier (qui évolue en Ligue A avec Saint-Raphaël après avoir joué à Chamalières), elle a terminé à la 4ème place du championnat de France de la discipline. De quoi laisser entrevoir l’espoir de jouer un jour les premiers rôles en équipe de France de beach-volley.
D’après Sud-Ouest, Marine Kinna pourrait bientôt aller jouer pour une université californienne et continuer de vivre son rêve américain. On lui souhaite évidemment d’y faire des étincelles… Avant d’aller jouer contre les Brésiliennes sur le sable du Champ de Mars en 2024 ? Et qui sait ?
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