La menace est bien là : à ce jour, 66% des communes du département, sont officiellement envahies par ce vecteur de maladies tropicales. Depuis son apparition il y a dix ans, l’avancée du moustique-tigre semble inévitable. L’Agence régionale de santé (ARS) et son opérateur, Altopictus, ont d’ailleurs intensifié leurs méthodes de détection, passant de la simple signalisation citoyenne à des vérifications de terrain qui ont confirmé sa présence dans des zones jusqu’alors épargnées.
Malgré cette progression, la propagation des maladies graves reste contenue. En 2024, les cas de dengue importés (essentiellement en provenance des Antilles) ont diminué dès l’arrivée de l’été, évitant ainsi de potentielles transmissions locales, ou « cas autochtones ».
Si cette saison a permis d’éviter des contaminations locales de maladies comme la dengue ou le chikungunya, les experts de la santé publique s’interrogent sur l’évolution future. La question pour les Landes ne serait plus de savoir si des cas autochtones finiront par apparaître, mais bien quand : un risque désormais permanent à mesure que la colonisation par le moustique-tigre progresse.

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