Patrimoine de Salies-de-Béarn

Un Musée du sel et des salines à découvrir

Pour nos rares lecteurs qui l’ignoreraient, la légende veut qu’un sanglier fut à l’origine de la création de Salies-de-Béarn. Vers l’an 1000, l’animal fut blessé lors d’une chasse et retrouvé le corps recouvert d’une pellicule blanche, du sel venu de l’eau d’un marais.

De là l’origine du nom de la ville, sa renommée, et son Musée du sel, qui a rouvert comme d’habitude ses portes à la mi-mai.

Désormais, avec le « mariage » du sel de Salies et du jambon de Bayonne, les salines ont retrouvé une nouvelle jeunesse et un bel avenir qui rend d’autant plus intéressante la visite de ce musée. Il est également possible d’aller découvrir les salines complètement rénovées.

Ce qu’il faut savoir…

Installé dans la Maison Darrémoudine, rue des Puits Salants, dans une demeure à pans de bois du XVIIe siècle, munie de son « coulédé », le Musée du sel présente sur trois niveaux l’histoire du sel à Salies : depuis ses techniques d’exploitation à l’âge de bronze, jusqu’à son développement actuel en parcourant un atelier de façonneur de sel, comme il en existait tant dans la ville autrefois.

Depuis 2008, il accueille un espace « Traditions béarnaises » exposant les recherches archéologiques et historiques du lieu. Depuis l’année dernières, plusieurs innovations ont eu lieu. Ainsi des ateliers, destinés aux scolaires ont été installés, et les visites sont désormais possibles en langue anglaise, par le truchement de Jane Sully. Pour célébrer les quarante ans de l’association des Amis du Vieux Salies, une salle supplémentaire a été mise à sa disposition, salle de la Mude, destinée à des expositions temporaires.

Preuve que l’enthousiasme et le travail payent, l’an dernier, la fréquentation du musée a connu une hausse de 2,5%, avec 6.088 visiteurs payants. Nul doute que ce chiffre sera dépassé cette année.