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Noël au pied des sapins d’Oursbelille

Durant tous les week-ends de décembre, Nordmann et épicéas de Grégory Durdos sont de retour sur la place Marcadieu de Tarbes. La magie de Noël commence là.
MARCHE DE NOËL – La solidarité d’abord avec l’Inner Wheel de Pau
On les imagine tout droit sortis des massifs montagneux, mais c’est dans la plaine tarbaise, à Oursbelille, que Grégory Durdos cultive ses sapins destinés à trôner dans les maisons ou sur les places communales à l’approche des fêtes de fin d’année.

C’est son père, horticulteur, qui a débuté cette activité il y a une trentaine d’année, par pur hasard. « Il allait acheter ses plants au marché gare à Toulouse, et il a rencontré un jour quelqu’un qui proposait des sapins. Il en a ramené quelques-uns, et en a replanté ensuite tous les ans. Au bout de sept, huit ans, il a commencé à vendre les premiers » raconte Grégory, spécialisé dans l’aménagement paysager, qui a repris seul l’activité au décès de son père il y a deux ans.

Dès le mois de mars, près de 2.000 Nordmann et épicéas sont replantés en proportion égale sur les trois hectares et demi de l’exploitation. Ça peut paraître beaucoup, mais ils ne seront que 700 environ à l’arrivée. « Ils nécessitent un entretien tout au long de l’année, surtout à partir de mai, lorsque l’herbe pousse car elle peut étouffer les jeunes pousses. Il y a aussi beaucoup de pertes liées à la présence des chevreuils, malgré les grillages de protection, qui en sont très friands ».

Ceux que Grégory vend aux particuliers, aux communes et au diocèse de Tarbes, ont donc déjà une dizaine d’années. À partir de la mi-novembre, il doit commencer à préparer les socles qui viendront les maintenir et les stabiliser, avant de les couper, les fixer et les emballer dans des filets. Juste avant de les redéployer majestueusement, dès début décembre, sur la place Marcadieu où ils trouveront acquéreurs.

« Ce sont souvent des habitués qui reviennent, parce qu’ils sont sûrs de la fraîcheur de ces sapins. Les particuliers qui les installent tôt choisissent des Nordmann, car ils tiennent plus longtemps. À partir de mi-décembre, ce sont plutôt des nostalgiques de Noël tel qu’ils l’ont connu durant leur enfance qui viennent choisir leur épicéa, pour son odeur qui embaumera toute la maison. Et je sens bien qu’il y a une tendance de plus en plus marquée pour ce sapin depuis quelque temps » poursuit-il.

Si, pour les habitations, la taille moyenne varie de 1,75 mètre à 2 mètres, elle peut atteindre 6 à 7 mètres lorsqu’il s’agit d’illuminer les places de villages alentours. Il faut compter entre 40 et 50 € pour un Nordmann, et 25 € pour un épicéa, qui pousse plus rapidement.

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