En fait, c’est le Conseil d’État qui a imposé de mettre en accord la législation française avec celle de l’Union européenne. Finis donc les quotas fixés par le gouvernement : une aubaine pour les fumeurs des départements transfrontaliers !
Mais… dans l’Administration on explique qu’en réalité cela ne change rien, car le délit d’importation illégale de tabac reste d'actualité. Et que les douaniers seront en mesure de repérer les trafiquants professionnels au milieu des particuliers gros consommateurs. Bon, s’ils le disent...
Circulez, il n’y a pas de sujet.
Les autorités françaises ont affirmé, avec le plus grand sérieux, qu’on était simplement passé « d’une logique de quantité à une logique de finalité ». L’administration aurait même établi une liste de 12 critères permettant aux douaniers de considérer s’il y a intention de commerce avec le tabac transporté, ou pas.
On se croirait revenu au temps du covid et des règles folles dictées aux Français.
C’est la colère chez de nombreux buralistes de la région qui considèrent que ce qui leur fait le plus de mal, ce ne sont pas les grosses saisies, surmédiatisées. Ils subissent surtout la perte de clients particuliers qui vont faire des courses en Espagne et qui ramènent très régulièrement des provisions de tabac pour eux et leurs amis. La fin de toute limitation leur fait craindre le pire.
Comme l’ont si bien illustré les agriculteurs avec de multiples exemples des absurdités générées par la grosse machine européenne : on marche sur la tête !
Pour le tabac, le problème vient du poids des taxes françaises par rapport à celles appliquées chez nos voisins. Quand l’Europe ouvre grand les portes à des produits en provenance de pays qui n’appliquent pas les mêmes normes ou contraintes, il y a dérapage !
De plus, la fin de cette limitation concernant les cigarettes achetées en Espagne est un mauvais signal envoyé au public, totalement en contradiction avec les campagnes de lutte contre le tabac. Allez comprendre !
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