Dirigée par Paul Berecoechea, la société Cosmefab a donc été lancée début 2021 dans l’optique de reprendre la gestion de l’usine SFFC de Mourenx, propriété du groupe Bogart et fournisseur-clé des Laboratoires de Biarritz, qui pèsent pour moitié dans son chiffre d’affaires.
L’intérêt était d’exploiter les atouts du site, à commencer par la certification Ecocert, qui lui permet d’opérer dans le champ de plus en plus porteur des produits cosmétiques bio. Cosmefab profite également de la polyvalence de l’outil de production, d’où peuvent sortir tous types de soins, liquides, lotions, émulsions, crèmes ou gels, conditionnés en flacons, tubes, pots ou sachets.
La capacité de production, enfin, laisse espérer une diversification du portefeuille de clients, en plus de l’accompagnement de ses partenaires en croissance. En 2021, 3,5 millions d’unités-produits seraient sorties de l’usine. L’entreprise espère aussi développer des marques blanches et trouver des partenaires pour les distribuer.
Un projet d’automatisation
En un an, le site a déjà été largement revitalisé. Il compterait aujourd’hui 47 salariés, contre 23 au moment de la reprise. Tout a donc été très vite, puisque l’objectif, il y a un an, était d’atteindre un effectif de 30 à 40 personnes sous 3 ans. Preuve que tout a l’air de bien se passer pour Cosmefab. Ce mercredi 9 mars, le président de la Région Alain Rousset, à l’invitation de Paul Berecoechea, s’est rendu à Mourenx pour en faire le constat.
Cette visite a permis d’évoquer le nouvel investissement prévu par le sous-traitant et qui devrait bénéficier d’une aide du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine. Il est prévu la création de 10 emplois. La Région rappelle que « l’entreprise s’inscrit dans l’ambition n°3 de Néo Terra (accélérer la transition énergétique et écologique des entreprises), la feuille de route de la Nouvelle-Aquitaine pour la transition écologique, dans la mesure où elle s’est engagée dans une étude pour la réduction des déchets et des rejets du site de production ».
Aujourd’hui, 90% de la production de Cosmefab serait réalisée à partir de produits naturels comme les algues, auxquelles les entreprises du secteur s’intéressent de plus en plus. C’est dit : les pays de l’Adour pourraient bien devenir une place forte française des cosmétiques bio dans les années qui viennent !
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