Il s’agit de la bataille de San Marcial, confrontant l’armée castillane et les troupes franco-navarraises, à la suite de la partition du royaume de Navarre entre le nord français et le sud espagnol.
Cinq siècles plus tard, la situation s’est apaisée. Ouf ! Mais les habitants de la ville continuent à célébrer leur fait d’armes, en organisant chaque année le jour de la Saint-Pierre (ce 29 juin et le lendemain, samedi) une revue des armes et des troupes, en costumes d’époque, ainsi qu’une procession, plutôt colorée, puisque 16 compagnies rendront les armes. Le tout en flonflons, en cidre, en tapas et en réjouissances. Un joli moment à vivre (si on a digéré la pilule de 1522).
À tout seigneur, saluons tout d’abord les cantinières, toutes jolies et toutes originaires du lieu, au nombre de 18, dont l’une sera honorée d’un titre (notre favorite est Ainara López Fernández, de Béhobie).
Suivront les compagnies, avec tamborradas, et bandas de musique. Et reconnaissons aux militaires une sacrée prestance, qu’ils soient d’infanterie, d’artillerie, de cavalerie, sapeurs ou bûcherons, tous défilant sous leurs couleurs.
Si vous désirez y assister, le matin postez-vous au départ, place de Urdanibia, où le commandant des troupes leur ordonnera de se diriger vers la place de San Juan, puis vers l’église paroissiale de Santa Maria del Juncal. Une salve sera alors tirée avant qu’on se dirige vers l’ermitage de San Marcial.
Le soir, rendez-vous calle de Santa Elena pour rejoindre ensuite le place de l’église del Juncal, avec l’arrivée à la mairie où seront remis les drapeaux et le lâcher des troupes. Avec dispersion dans les bars alentours.
Sur la journée du 30 juin, la musique sera partout, dès les 4h du matin. On y entendra le Rataplan et l’hymne de San Marcial, la Diana de Villarrobledo et de la Tamborrada, du Joló, du Tteiro, de la Fagina. Une vraie fête des oreilles et des yeux ; et aussi du palais, car les tascas (les bistrots) de la ville n’ont rien à envier à ceux du vieux quartier de Saint-Sébastien. Nous tenons les adresses à votre disposition, contre un chèque de banque de 7.000 euros.
Sinon, ne manquez pas celles de la place Luis Mariano (eh oui, là l’enfant du pays est encore encensé), le bar Iñaki, Iraso, l’Estebanea Taberna ou le Gaztelu, tout près de la mairie. Hein ? C’est loupé pour les 7.000 euros ? Tant pis, après tout, c’est la fête !
Informations sur le site internet
https://www.youtube.com/watch?v=fOAMi99ySvM
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