La candidature avait été présentée par les acteurs du pastoralisme de dix pays : Albanie, Andorre, Autriche, Croatie, France, Grèce, Italie, Luxembourg, Roumanie et Espagne. Elle vient d’être acceptée par l’Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Côté français, tous les massifs sont concernés par cette démarche collective portée par le Collectif des races locales de massif (CORAM).
Cette reconnaissance doit être une occasion de valoriser les savoirs et savoir-faire associés à la transhumance à l’échelle du territoire français. Mais aussi d’identifier et de faire connaître les pratiques des communautés humaines concernées et les relier aux enjeux sociétaux du pastoralisme.
L’enjeu est également de comprendre et sauvegarder les modes de transmission des savoir-faire et savoir-être (traditions, coutumes, règlementations sur le travail, le transport, l’environnement), dans une société en évolution. Enfin, cette inscription doit permettre de créer du lien et une nouvelle osmose à l’échelle nationale pour répondre aux enjeux techniques, économiques, sociétaux et environnementaux des communautés pratiquant la transhumance.
Parallèlement, la création d'un Observatoire de la transhumance est à l'étude et le plan de sauvegarde prévoit même d'être développé à l'international.
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